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Quand l’absorption bi-photonique repousse les limites de résolution de l’impression 3D
Brève CNRS - Les techniques de fabrication additive par impression 3D sont aujourd’hui des outils incontournables en matière d’ingénierie mécanique, en particulier pour le prototypage ou la fabrication en petite série. Parmi ces techniques, la stéréolitographie par photopolymérisation de résines fait toujours l’objet de nombreuses recherche. L’utilisation d’une excitation biphotonique de la résine, qui constitue l’une des voies les plus intéressantes pour accéder à des résolutions de l’ordre de la centaine de nanomètres, vient de faire l’objet d’un article « cahier technique » dans le magazine Industrie et Technologie, rédigé par des membres de l’axe Matériaux Fonctionnels et photonique. Les auteurs y présentent la technique, ses avantages, mais aussi ses limites notamment en ce qui concerne les vitesses d’écriture y étant associées. En conclusion, les auteurs y abordent les voies possibles de remédiation à ces limites, qui font l’objet de leurs travaux de recherche (écriture hautement parallélisée avec l’utilisation de résines ultra-sensibles).
Photo: Métalentille réalisée dans le cadre du projet européen H2020 Phenomenon avec une résine développée au LC-ENS, par l’entreprise Multiphoton Optics Gmbh