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Bertrand Mollereau nommé IUF sénior

"Dés la deuxième année de licence de biologie, j’ai été fasciné par l’étude des mécanismes de mort cellulaire qui sont souvent dérégulés dans les pathologies comme les maladies neurodégénératives, le SIDA et le cancer" se souvient Bertrand Mollereau, 48 ans, professeur à l'ENS de Lyon, qui vient d'être nommé membre senior de l'Institut Universitaire de France (IUF).

Après une thèse centrée sur l’étude de la dérégulation de la mort cellulaire (apoptose) dans le système immunitaire chez l’homme (à Paris) Bertrand Mollereau traverse l'Atlantique pour son post-doc à Rockefeller University et New York University, et ensuite comme Assistant Professor à Rockefeller University. Il passe ainsi 10 ans aux Etats-Unis où il s'initie à la génétique et au développement de la Drosophile et s'intéresse à la mort cellulaire dans la rétine de la Drosophile. En septembre 2006, il revient en France, à l'ENS de Lyon, en tant que professeur avec un objectif précis : développer une équipe de recherche au sein du Laboratoire de biologie et de modélisation de la cellule (LBMC). But :  étudier les mécanismes de mort cellulaire en utilisant la Drosophile comme modèle. Et bien sûr enseigner : Bertrand Mollereau dirige le département de biologie de 2010 à 2013.

L'équipe "Apoptose et Neurogénétique" animée par Bertrand Mollereau comprend 8 personnes. Elle a été labélisée ATIP et Fondation pour la Recherche Médicale. "Nos approches ont pris une nouvelle dimension depuis 2009 avec la découverte de l’importance du stress du reticulum dans les pathologies rétiniennes et la maladie de Parkinson. Nos travaux ont également mis en évidence l’importance du métabolisme de lipides dans les pathologies rétiniennes. Enfin nous avons découvert l’importance de la régulation différentielle des isoformes de p53 dans l’apoptose, la proliferation, l'autophagie, la nécrose régulée, des processus essentiels dans la cancerogénèse".

Actuellement leurs recherches se concentrent :

  • sur les mécanismes qui entrainent la mort neuronale dans la maladie de Parkinson,
  • le rôle du métabolisme des lipides et l’interaction neurone/cellule gliale dans la survie des neurones
  • et l’étude de la régulation de la mort cellulaire par nécrose, un processus de mort cellulaire qui a été longtemps considéré à tort comme accidentelle.


Photo Joanne Burden©