Filipa L Lopes, Pau Formosa-Jordan, Alice Malivert, Leonor Margalha, Ana Confraria, Regina Feil, John E Lunn, Henrik Jönsson, Benoît Landrein, Elena Baena-González
Yen-Ting Lu, Jeanne Loue-Manifel, Norbert Bollier, Philippe Gadient, Freya de Winter, Philip Carella, Antoine Hoguin, Shona Grey--Switzman, Hugo Marnas, Francois Simon, Alice Copin, Shelby Fischer, Erica de Leau, Sebastian Schornack, Ryuichi Nishihama, Takayuki Kohchi, Nathalie Depège Fargeix, Gwyneth Ingram, Moritz Nowack, Justin Goodrich
Wout Boerjan, Vincent Burlat, Daniel Cosgrove, Christophe Dunand, Paul Dupree, Kalina Haas, Gwyneth Ingram, Elisabeth Jamet, Steven Moussu, Alexis Peaucelle, Staffan Persson, Cătălin Voiniciuc, Herman Höfte
Stefanie Brück, Jens Pfannstiel, Gwyneth Ingram, Annick Stintzi, Andreas Schaller
article
L. Maria Lois; Marco Trujillo. Plant Proteostasis. Methods and Protocols, 2581, Springer US, pp.323-335, 2023, Methods in Molecular Biology, 978-1-0716-2786-0. ⟨10.1007/978-1-0716-2784-6_23⟩
Nicolas Doll, Jérémy Just, Véronique Brunaud, José Caïus, Aurélie Grimault, Nathalie Depège-Fargeix, Eddi Esteban, Asher Pasha, Nicholas Provart, Gwyneth Ingram, Peter Rogowsky, Thomas Widiez
Satoshi Fujita, Damien de Bellis, Kai Edel, Philipp Köster, Tonni Grube Andersen, Emanuel Schmid-Siegert, Valérie Dénervaud Tendon, Alexandre Pfister, Peter Marhavý, Robertas Ursache, Verónica Doblas, Marie Barberon, Jean Daraspe, Audrey Creff, Gwyneth Ingram, Jörg Kudla, Niko Geldner
Nicolas M Doll, Laurine Gilles, Marie-France Gerentes, Christelle Richard, Jérémy Just, Yannick Fierlej, Virginia Borrelli, Ghislaine Gendrot, Gwyneth Ingram, Peter Rogowsky, Thomas Widiez
Daniel Lang, Kristian Ullrich, Florent Murat, Jörg Fuchs, Jerry Jenkins, Fabian Haas, Carl Li, Guillaume Blanc, Heidrun H. Gundlach, Michiel van Bel, Rabea Meyberg, Cristina Vives, Jordi Morata, Aikaterini Symeonidi, Manuel Hiss, Wellington Muchero, Lee Kamisugi, Omar A. Saleh, Eva Decker, Nico van Gessel, Jane Grimwood, Richard Hayes, Sean Graham, Lee Gunter, Daniel Mcdaniel, Sebastian N.W. Hoernstein, Anders Larsson, Fay-Wei Li, Pierre-François Perroud, Jeremy Phillips, Priya Ranjan, Daniel Rokshar, Carl Rothfels, Lucas Schneider, Shengqiang Shu, Dennis Stevenson, Fritz Thümmler, Michael Tillich, Juan Villarreal Aguilar, Thomas Widiez, Gane Ka-Shu Wong, Ann Wymore, Yong Zhang, Andreas Zimmer, Ralph Quatrano, Klaus F.X. Mayer, David Goodstein, Josep Casacuberta, Klaas Vandepoele, Ralf Reski, Andrew Cuming, Gerald Tuskan, Florian Maumus, Jérôme Salse, Jeremy Schmutz, Stefan Rensing
Heather M. Meyer, Jose Teles, Pau Formosa-Jordan, Yassin Refahi, Rita San-Bento, Gwyneth Ingram, Henrik Jonsson, James C. W. Locke, Adrienne H. K. Roeder
Laurine M Gilles, Abdelsabour Khaled, Jean‐baptiste Laffaire, Sandrine Chaignon, Ghislaine Gendrot, Jérôme Laplaige, Helene Berges, Genséric Beydon, Vincent Bayle, Pierre Barret, Jordi Comadran, Jean‐pierre Martinant, Peter Rogowsky, Thomas Widiez
Jérémy Gruel, Benoit Landrein, Paul Tarr, Christoph Schuster, Yassin Refahi, Arun Sampathkumar, Olivier O. Hamant, Elliot M. Meyerowitz, Henrik Jönsson
L’équipe s’intéresse aux mécanismes qui gouvernent le développement de la graine chez la plante modèle Arabidopsis et une espèce d’intérêt agronomique, le maïs.
Les graines sont des systèmes biologiques complexes composées de trois principaux compartiments : les tissus maternels (représentés en vert sur la photo ci-contre), l’embryon (en rouge), et son tissu nourricier, l’albumen (en bleu). Au cours du développement de la graine, ces trois tissus importent et exportent activement des nutriments. Ils subissent aussi de profonds changements développementaux qui se produisent de façon synchronisée. Ceci souligne la nécessité d’établir une communication entre ces trois tissus différents, afin de coordonner leurs programmes de développement. Les questions majeures abordées chez les deux espèces (maïs et Arabidopsis) sont : – Quelles sont les voies de signalisation intervenant dans la communication entre les trois compartiments de la graine ?
– Quels sont les mécanismes de contrôle de la structure et de la composition de l’apoplaste à l’interface entre les différents compartiments, et comment influencent-ils la communication entre ces compartiments ?
( Doll et al. 2020, Current Biology ; Doll et al. 2020, Science ; Doll et al. 2020, Plant Cell )
Induction d’embryons haploïdes
Responsable : Thomas WIDIEZ
Une lignée de maïs particulière (appelée “lignée inductrice d’haploïde”) présente une double fécondation altérée, entraînant la production de grains atypiques contenant un embryon avec uniquement le génome maternel (=embryon haploïde) et un albumen normal. Nos travaux (Gilles et al. 2017, EMBO Journal) ont permis d’identifier la mutation sous-jacente dans une phospholipase, que nous avons nommée NOT LIKE DAD (NLD), car les embryons haploïdes n’ont pas de génome paternel. Ce projet vise à résoudre le mystère selon lequel la protéine NLD exprimée dans le pollen (mâle) est nécessaire à la formation d’un embryon haploïde maternel (femelle). En plus d’aborder des questions fondamentales en biologie de la reproduction (comme la charactérisation de la "peri-germ cell membrane" qui entoure les cellules spermatiques (Gilles et al. 2021, JCB ; Sugi et al., 2024, Nature Plants), ce projet est fortement lié à la thématique d’amélioration des plantes puisque les lignées inductrices de maïs sont des outils de selection végétale (Voir nos revues : Gilles et al. 2017, Current Biology et Jacquier et al. 2020, Nature Plants).
En utilisant la graine d’Arabidopsis comme système modèle, nous étudions comment les interactions mécaniques entre les différentes cellules et tissus d’un organe permettent l’émergence de formes spécifiques au cours du développement. Nous avons montré que la croissance de la graine dépend de la pression de turgescence de l’albumen en expansion (Beauzamy et al. 2016, Development). Nous avons aussi mis en évidence qu’une couche spécifique des téguments qui entourent la graine est capable de répondre à la tension induite par la croissance de l’albumen en rigidifiant sa paroi interne, mettant ainsi en lumière l’existence d’une signalisation mécanique au cours du développement de la graine (Creff et al. 2015, Nature Communications). En combinant des approches expérimentales et de la modélisation en collaboration avec d’autres équipes au sein du laboratoire, nous étudions maintenant comment les propriétés mécaniques de l’albumen et des téguments sont régulées et comment elles contrôlent la morphogenèse de la graine.
Responsable : Thomas WIDIEZ / Animatrice de plateforme : Emilie MONTES
Les activités de recherche en biotechnologies de l’équipe Développement de la graine font appel à la plateforme technique de transformation du maïs fondée en 2008. La vocation de la plateforme est la production de plantes transgéniques à des fins de recherche fondamentale et toutes les plantes produites sont cultivées exclusivement dans un environnement confiné. Les questions biologiques abordées concernent d’une part les thématiques de reproduction et développement de la graine de l’équipe et de l’autre les thématiques de nos collaborateurs nationaux et internationaux, telles que le temps de floraison, la tolérance à la sécheresse ou l’utilisation efficiente de l’azote. En parallèle, des développements technologiques sont mis en œuvre pour améliorer la transgenèse du maïs, par exemple en augmentant le taux de transformation, en raccourcissant la durée du processus ou en l’adaptant à l’édition du génome par CRISPR/Cas9 (Doll et al. 2019, Plant Cell reports ; Fierlej et al. 2022, Frontiers Plant science).
La plateforme est ouverte à des collaborations externes. Pour plus d’information Contacter Emilie MONTES