Projet de l’équipe

L’architecture de la plante dépend pour une grande partie de groupes de cellules souches appelés méristèmes, qui initient les organes et en déterminent la position.

Développement de la fleur chez Arabidopsis

Les méristèmes définissent donc un certain nombre de traits d’intérêt agronomique évident, d’où l’importance d’étudier et comprendre leur fonctionnement. Le but de notre projet est de comprendre le fonctionnement du méristème apical caulinaire, qui génère toute la partie aérienne de la plante. Plus particulièrement, nous nous intéressons à l’initiation des boutons floraux chez la plante modèle Arabidopsis. Afin de mieux comprendre ce processus, nous utilisons des approches de génétique moléculaire et de génomique, combinées avec des approches d’imagerie in vivo. Nous menons des analyses multi-échelle à différents niveaux, moléculaire, cellulaire et tissulaire afin de les intégrer et tenter de comprendre comment les réseaux de régulations génétiques contrôlent les formes.

En parallèle, nous développons des approches de modélisation afin d’intégrer nos résultats sous forme d’un méristème virtuel, qui nous permettra de proposer de nouvelles hypothèses.

Nous travaillons également sur la modélisation des réseaux d’interaction moléculaire et développons des approches visant à intégrer différents types de données (patrons d’expression, interactions directes, interactions génétiques) dans un modèle cohérent et intégré.

Plus récemment, nous avons décidé de nous focaliser sur la paroi et en particulier sur les enzymes de remodelage de la paroi afin de comprendre comment les réseaux d’interaction et en particulier les facteurs de transcription de la fleur contrôlent la morphogénèse. Pour cela, notre projet consiste à identifier parmi une trentaine de facteurs de transcription exprimés dans la fleur, les gènes cibles codant des protéines impliquées dans la paroi et tenter de comprendre comment la régulation de l’expression de ces gènes permet de contrôler les formes florales.