Actualité

Methods for plants but not only !

Methods for plants but not only !

Methods developed in the MOSAIC team of our laboratory are used to track and analyse developing living tissue in the animal kingdom also.

The New York Times relates about the new finding published in Science in the context of ascidians : namely that cell-cell contacts specify cell fate.


L'agriculture et la société européenne à l'heure du défi énergie-climat

L’agriculture et la société européenne à l’heure du défi énergie-climat

Notre société s’est construite sur un système agroalimentaire efficace, libérant la majorité de la population du besoin de produire sa nourriture. Cela a été possible grâce à la stabilisation du climat il y a 10000 ans et à l’utilisation d’énergies fossiles depuis le 19ème Siècle. Notre futur dépend de notre prise de conscience que ces deux « bienfaits » ne sont pas éternels.

Article dans Mediapart par Olivier Hamant.


La Recherche : « Perdre nos plantes aurait des conséquences graves »

La Recherche : « Perdre nos plantes aurait des conséquences graves »

L’école nationale supérieure (ENS) de Lyon n’a pas échappé au nouveau coronavirus. Au 16 mars 2020, toutes les portes étaient closes. Mais dans le laboratoire de reproduction et développement des plantes (RDP), la vie continue. Directeur d’une équipe au RDP, Yvon Jaillais, a dû répondre à l’urgence de la mise en confinement pour protéger autant ses équipes que ses végétaux.

Veuillez consulter l’article apparue dans la revue La Recherche le vendredi 3 avril 2020.


The journal Quantitative Plant Biology is lounched

The journal Quantitative Plant Biology is lounched

A new open access journal from Cambridge University Press will provide an interdisciplinary forum for high quality research on ground-breaking discoveries and predictions in plant science. It will provide a dedicated home for research that applies techniques such as data mining and analysis, mathematical modelling and machine-learning to plant biology.

The journal will welcome research from across the spectrum of fundamental, applied and societal plant research ; across all biological scales, from molecular through cellular and organismal to populations ; and be based on data from laboratories, fieldwork and citizen science.

The Press’s STM Publishing Director, Caroline Black, said : “The discipline of quantitative plant biology has grown substantially in the past 10 years. With recent developments in quantitative live imaging, biophysics, bioinformatics, and computational science, plants are increasingly viewed as integrated, dynamic and multiscale systems.

Quantitative Plant Biology’s Editor-in Chief is Dr Olivier Hamant, Research Director of the Plant Reproduction and Development Laboratory at ENS-Lyon. He said : “The way science operates is likely to change quite dramatically in the coming decades, with more and more data coming from the field, even collected by non-scientists.

“We will need new ways to deal with such massive and diverse data, and this will question the way we do science in the labs. Quantitative Plant Biology should set the stage for this upcoming scientific revolution.

“There is already a growing community in plant science that puts a lot of effort into quantitative plant science and Quantitative Plant Biology is in line with this momentum. It will set a new standard for the plant community, and provide solid ground for interdisciplinary dialogue, setting the pace of plant biology in the 21st century.”

Alongside traditional research articles, the journal will also publish two new sections in line with its focus on quantitative research.

‘Theories’ will be speculative and thought provoking articles that use meta-analysis of publically available data to find overarching trends and question existing beliefs. There will also be citizen science articles, drawing on large datasets from non-scientists and co-written with scientists in a way that is easily understood by a lay audience.

Professor Dale Sanders, FRS, director of the John Innes Centre said : “We are delighted to be promoting quantitative, reproducible, open plant science through this partnership. Plant biology is becoming increasingly data-rich, building the foundation for predictive, mechanistic understanding across scales, from the molecular level to the field. We hope that Quantitative Plant Biology will act as a focal point for this growing community to exchange their latest breakthroughs, ideas, hypotheses, data and code and play a key role in helping drive the field forward.”

Source :
https://www.cambridge.org/gb/about-us/news/what-big-data-can-tell-us-about-plants/


Plantes et Anthropocène : un agenda politique

Plantes et Anthropocène : un agenda politique

Deux chercheurs du laboratoire RDP, ainsi qu’un collaborateur de Kew gardens, mettent la recherche en génétique végétale face aux enjeux politiques et à la crise socio-environnementale, dans une "featured review" pour Trends in Plant Science.

Afin d’élaborer des politiques et des pratiques de gestion judicieuses s’inscrivant dans une dynamique de soutenabilité forte, les idées et les questions suivantes sont mises en avant :

  • Notre civilisation dépend de la triade sol-eau-biomasse ; elle dépend donc en fin de compte des plantes ;
  • Parmi l’ensemble du règne végétal, une vue rétrospective de l’évolution du vivant met en évidence les attributs uniques des plantes à fleurs dans l’émergence et la stabilité de civilisations sophistiqués ;
  • L’appropriation excessive de la biomasse par les humains, indique une méconnaissance des besoins des écosystèmes en matière de sol et d’eau pour leur régénération. Dans l’Anthropocène, la biomasse, une ressource par nature renouvelable, devient une ressource limitante et épuisable ;
  • Cette méconnaissance est omniprésente et fait des plantes à fleurs le grand oublié des agendas politiques et scientifiques, alors même que le compas économique est mis sur la bio-économie circulaire ;
  • Après des décennies au service de la seule performance à court terme, l’agriculture, les sciences, et les technologies devraient se tourner vers des questions et des solutions pour la résilience à long terme.

Source :
 Flowering Plants in the Anthropocene : A Political Agenda. Ioan Negrutiu, Michael W. Frohlich, Olivier Hamant. Feature Review, Trends in Plant Science, 2020
 http://www.ens-lyon.fr/actualite/recherche/plantes-et-anthropocene-un-agenda-politique?ctx=contexte


Anthropocène à l'Ecole Urbaine de Lyon du 27 janvier au 2 février

Anthropocène à l’Ecole Urbaine de Lyon du 27 janvier au 2 février

L’atelier biomimétisme pendant la semaine A l’école de l’Anthropocène, organisé par l’Ecole Urbaine de Lyon du 27 janvier au 2 février, pourrait peut-être intéressé au sein du RDP.

De nombreux ateliers et séminaires organisés cette année le sont par des personnes qui ont découvert la semaine anthropocène lors de la 1ère édition, en 2019. Celle-ci se veut un moment de recherche en train de se faire de la communauté universitaire sur les enjeux urbains contemporains, ouvert à l’ensemble des publics et permettant de créer de nouvelles convergences.

Tous les infos sur https://ecoleanthropocene.universite-lyon.fr


Alexis Lacrois, Palmes académiques 2020

Alexis Lacrois, Palmes académiques 2020

Alexis Lacroix, responsable des installations expérimentales au laboratoire Reproduction et développement des plantes, a reçu les palmes académiques le 14 janvier 2020.

Félicitations !


Mohammed Bendahmane, Grand prix 2019 Alexandre-Joannidès de l'Académie des sciences

Mohammed Bendahmane, Grand prix 2019 Alexandre-Joannidès de l’Académie des sciences

Le mardi 26 novembre 2019, Mohammed Bendahmane a réçu le Grand prix Alexandre-Joannidès de l’Académie des sciences pour l’année 2019.

Mohammed Bendahmane a rejoint l’ENS de Lyon en 2000, au sein du Laboratoire Reproduction et développement des plantes (RDP), comme chargé de recherche de l’Institut national de la recherche agronomique. Depuis 2007, il est directeur de recherche dans ce même laboratoire.

Au cours des ses travaux de recherche, Mohammed Bendahmane a mis en œuvre des approches moléculaires, cellulaires et génomiques pour comprendre comment la fleur de rosier se développe et produit son parfum. Avec son équipe, il a obtenu les premières données de séquençage du rosier. Récemment, il a réalisé l’assemblage complet de son génome, désormais considéré comme l’un des trois meilleurs séquençages de plantes. Il a également identifié les mécanismes génomiques et moléculaires associés à la formation des fleurs et à certains traits caractéristiques des plus belles roses. Il a ainsi mis en évidence chez le rosier une fonction inattendue d’une enzyme, Nudix hydrolase. Celle-ci permet la biosynthèse du parfum par une voie jusque-là non comprise.

Saluées par la communauté internationale, ces différentes découvertes laissent entrevoir de nouvelles applications d’intérêt agronomique chez d’autres espèces.

Par ailleurs, avec son équipe, il a également dévoilé une voie majeure : la TCTP (Translationally Controlled Tumor Protein). Commune aux plantes et aux animaux, la TCTP contrôle la prolifération des cellules et la croissance des organes. Sa connaissance se révèle primordiale dans le cadre de la recherche contre le cancer chez l’homme.

Vous pouvez voir Mohammed recevoir son prix entre les minutes 54:46 et 58 du vidéo ci-dessous. Félicitations !


Étonnant vivant : de la poussière de comète aux organes bio-artificiels

Étonnant vivant : de la poussière de comète aux organes bio-artificiels

Dans le cadre du cycle de conférences « 80 ans CNRS » mise en place cette année avec le Musée des confluences, il est programmé une conférence dédiée à « Etonnant vivant », donnée par Thierry Gaude (directeur de recherche et chercheur à notre laboratoire RDP, équipe SiCe) et Catherine Jessus (directrice de recherche au Laboratoire de biologie du développement, le 16 mai prochain à 19h.

La conférence sera suivie d’une séance de dédicace de l’ouvrage « Étonnant vivant » à la boutique du musée.

L’annonce de la conférence est en ligne :

 sur la page Facebook du Musée des confluences

 sur l’agenda 80 ans du CNRS


De la rencontre naît l'oeuvre (Exposition ARTSCIENCE)

De la rencontre naît l’oeuvre (Exposition ARTSCIENCE)

ARTSCIENCE se situe au croisement de l’art, des sciences et de la médiation scientifique. Ce projet, initié par l’association DéMesures en partenariat avec la Taverne Gutenberg, a pour objet la création d’oeuvres d’art inspirées par des images scientifiques.

4 artistes, 4 scientifiques :
 Nabil Tazi et Florence Ruggiero chercheur à l’IGFL
 Mauricio Masoli et Yvon Jaillais, chercheur au RDP
 Laurent Perche et Fabien Montel, chercheur au laboratoire de Physique
 Juliette Montier et Anissa Guillemin, chercheuse au LBMC

Exposition à voir dans le forum Félix Pécaut de l’ENS de Lyon, 15 parvis Descartes, jusqu’au 14 juin (accès libre de 9h à 19h du lundi au vendredi.
Rencontre avec les artistes et les scientifiques jeudi 2 mai à 13h dans la salle commune, Site Descartes