Collection du Musée International d'Horlogerie
Photo: Institut l'Homme et le Temps
La Chaux-de-Fonds, Suisse
F. Berthoud avait obtenu de très bons résultats avec son horloge marine n° 8, construite en 1767, qui subit des essais en mer, en 1768 et 1769, sous le contrôle de Fleurieu et Pingré puis en 1771 et 1772, sous celui de Verdun, Borda et Pingré. Aussi, malgré l'extrême complication de ce type de mouvement et l'inconvénient d'utiliser la force motrice d'un poids dans des instruments destinés à la mer, l'horloger ne se résolut qu'avec beaucoup de regrets à construire des montres marines munies d'un ressort-moteur, d'un maniement plus aisé. Il préconisait en ces termes l'usage du poids-moteur : " Le moteur doit nécessairement être un poids puisque, comme nous l'avons prouvé, le poids est non seulement préférable au ressort par l'égalité constante de son action, mais parce qu'il n'est sujet à aucun accident et que d'ailleurs, la disposition du poids est encore favorable pour la perfection de la suspension, en conservant plus exactement l'horloge dans une même position horizontale"