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Echappements d'horloges et de montres, Charles Gros, Almanach de l'horlogerie, Paris 1913

La figure représente, vue de profil, la montre et toutes les roues placées sur la même ligne, les platines coupées par le milieu des trous, afin de faire voir l'élévation précise de toutes les parties de la montre. AA est la platine des piliers ; e e, son épaisseur; a A, la partie de la platine qui forme ce que l'on appelle la batte; cc, le pont réservé au centre de la platine, pour former un tigeron au pignon h de la roue du centre I; BB, la creusure faite à la platine pour former la batte.

CC est la seconde platine de la cage. D est le barillet ou tambour, dans lequel est renfermé le ressort spiral, moteur de la montre, et au dehors duquel est placée la chaîne, dont un bout porte le crochet qui s'adapte au barillet; l'autre bout de la chaîne porte pareillement un crochet. qui s'accroche à la circonférence de la base de la fusée E; d est la noyure faite à la platine, pour que le pivot inférieur de la fusée ait un plus grand tigeron ; gg est l'assiette ou bouchon, rivé à la platine, pour former l'épaisseur ou trou du pivot de fusée, et le réservoir pour huile.

G est la roue de fusée; h, le pignon de la grande roue moyenne, dans lequel engrène la roue de fusée. I est la grande roue moyenne; elle engrène dans le pignon k, sur lequel est rivée la petite roue moyenne L ; le pivot supérieur de cette roue roule dans le trou fait à la platine CC; et le pivot inférieur 2 ,dans un trou fait au pont ff. La 'roue L engrène dans le pignon 1, sur lequel est rivée la roue de champ. Le pivot supérieur 3, roule dans le trou de la platine CC ; et celui 4, dans celui fait au pont ff.

La roue de champ M engrène dans le pignon m, sur lequel est rivée la roue de rencontre N. Le pivot du dedans de la roue de rencontre roule dans le trou fait au nez de potence o; et l'autre pivot, dans le trou fait à la contre-potence n.

La verge de balancier op, porte deux pivots, dont l'un supérieur p, roule dans le trou fait au coqueret P, fixé avec une vis sur le coq Q, attaché à la platine par deux vis. Le pivot inférieur de la verge de balancier roule dans le trou fait au talon de la potence O. La verge de balancier porte deux palettes, qui engrènent dans la roue de rencontre, et qui forment avec elle l'échappement. Le balancier R R est rivé sur l'assiette de la verge op ; rr représente la coupe de la coulisse et du râteau appliqué sur le dehors de la platine CC. La plaque d'acier s sert à recevoir le bout du pivot de la verge, afin que sa portée ne frotte pas sur le coqueret ; le bout du pivot inférieur de la verge roule de même sur la plaque q, d'acier trempé très dur.

Le pivot supérieur 6 de la grande roue moyenne, roule dans le trou fait au centre de la platine; l'autre pivot 7 de la même roue, roule dans le pont réservé au centre de la platine des piliers; ce pivot prolongé 7 z, porte le pignon de chaussée a, qui engrène dans la roue de renvoi S ; celle-ci est fixée sur le pignon x ; ce pignon porte deux pivots, l'un 9, roule dans un trou fait à la platine des piliers, et l'autre, 10, dans le trou du pont T 10, attaché à la platine. Le pignon x engrène dans la roue de cadran V, rivée sur un canon qui roule sur celui de la chaussée. Le bout 11 du canon de chaussée est carré; sur ce carré est ajustée l'aiguille des minutes X ; l'aiguille des heures Y s'ajuste à frottement sur le canon de la roue de cadran.

Le pivot 12 de l'arbre de barillet, entre dans le trou fait à la platine CC ; et celui 13, dans celui de la platine des piliers. La partie saillante de ce pivot est limée carrément, pour recevoir le rochet d'en. cliquetage Z. Le bout prolongé 14 de ce carré, sert à remonter le ressort, pour lui donner le degré de bande convenable à la fusée; 15 est le carré de la fusée, qui sert à remonter la montre. Les encoches 16, 6, i, 3, 4, ,7, 2, 4, que l'on voit faites aux ponts et aux platines, représentent la coupe des réservoirs que l'on a pratiqués au bout des trous des pivots pour y conserver l'huile.