Album

Echappement à verge et roue de rencontre
Charles Gros, Les échappements 1900
B: balancier (à foliot puis à ressort spiral)
R: roue de rencontre
V: pont dans lequel tourne la verge munie des palettes Pp'

Intérêt de la roue de rencontre

L'échappement à roue de rencontre (ou à "palettes" ou à "verge") est très robuste et fut très apprécié des horlogers jusqu'au 19ième siècle.

Ni l'échappement à ancre à recul de Hooke en 1666, ni l'ancre à repos de Graham en 1715, ni les nombreux progrès du 18ième n'entamèrent son prestige (la quatrième horloge de Harrison H4 qui remporta le prix des Longitudes en 1760 était à roue de rencontre). Jusqu'en 1850 la plus grande partie des montres ordinaires furent construites avec cet échappement.

Dans toutes les horloges mécaniques monumentales, on remplaça le foliot par un pendule très rapidement après l'invention de Huygens, mais la roue de rencontre resta en place.

Pourtant les frottements sont considérables, il y a un recul lors du choc avec les palettes, il faut une assez grande amplitude d'oscillation et le pendule n'est un bon oscillateur que pour les faibles amplitudes.