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1 : Un modèle pétrologique de Terre
Géochimistes et géophysiciens
sont aujourd'hui en mesure de proposer un modèle pétrologique
de Terre.
Dans ce modèle, les matériaux sont connus directement à
l'affleurement ou déduits d'observations indirectes.
* La croûte continentale : globalement des granites, des
micaschistes et des gneiss. Localement cette enveloppe est recouverte
dune mince couche de sédiments.
* La croûte océanique est représentée
par des roches magmatiques plus denses que celles de la croûte continentale :
des basaltes, des gabbros et des péridotites. Cette croute est
également recouverte dune mince couche de sédiments.
* Le manteau dont la roche représentative est une péridotite.
* Le noyau : probablement un assemblage de fer (80%) et de soufre
(20%).
Animation d'une Terre en rotation qui s'arrête pour s'ouvrir
et laisser entrevoir une coupe et donc sa structure en enveloppes
concentriques (voir celle faite dans le module de smerkel, page pression-température)
Sur chacune des enveloppes, image fixe intéractive avec
zones sensibles permettant de visualiser la roche représentative
ou supposée représentative de l'enveloppe survolée
et quelques mots préciseront les volumes (manteau
représente 84 % du volume de la Terre, le
noyau 16% du volume)
Pour la croûte, il faudra prévoir un zoom de cette
enveloppe.
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Comment en est-on arrivé là...
Ecran
2 : La surface terrestre se distingue de celle de la Lune...
Deux photos NASA de la Terre et de la Lune...
Attention aux echelles... |
Les surfaces de la Terre et de la Lune montrent deux aspects
fondamentalement différents.
La surface de la Lune porte de nombreuses empreintes de cratères
d'impact de météorites.
Comme la Terre et la Lune ont subi la même histoire et donc le même
bombardement de météorites, la surface de la Terre, elle,
a donc perdu la trace de ces cratères. Sa surface a été
rajeunie, en partie par l'érosion, mais pas seulement...
S a surface est en mouvement : elle se renouvelle lentement mais surement
!
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3: La surface de la Terre en mouvement !
L'observation des cartes de distribution des zones sismiques
et volcaniques montre lexistence de domaines avec pas ou très
peu de séismes et de volcanisme : ces domaines stables sont
les plaques, de nature océanique, continentale ou à la fois
océanique et continentale.
Aux frontières de ces plaques, des mouvements mesurées par
satellites montrent l'existence de zones en divergence,
avec création de surface : les dorsales et des zones en convergence
avec destruction de surface : les chaînes de montagne et les zones
de subduction.
Les plaques ont un mouvement horizontal de l'ordre de 1 à 10 cm
par an. Elles présentent également dimportants mouvements
verticaux, de l'ordre du mm/an, à lorigine de reliefs.
Image interactive type plan de métro parisien,
pour localiser, sur un planisphère,
zones en divergence, zones en convergence, zones sismiques, celles
volcaniques et les zones stables.
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4 : Le modèle de la tectonique des plaques
Des données géologiques passées confirment que
les mouvements actuels des plaques existent depuis des milliards d'année,
Les roches dites métamorphiques, anciennes roches magmatiques ou
sédimentaires, montrent que les enveloppes superficielles peuvent
migrer vers les profondeurs de la Terre.
Cette dynamique verticale, au sein du manteau, est associée à
des variations de pression et de température. Les minéraux
des roches subissent alors des transformations chimiques et structurales...
de nouvelles phases minéralogiques apparaissent.
Les mouvements des plaques sont nécessairemeent associés
à des mouvements dans les milieux sous-jacents, c'est-à-dire
dans le manteau.
Une coupe sphérique de terre à la surface de laquelle
les plaques océaniques se forment et disparaissent dans le
manteau profond, les plaques continentales s'affrontent à la
surface ou se déchirent.... |
Ecran 5 : Reconstituez la dérive des continents
A partir des données géologiques sur l'âge des fonds
océaniques, il est possible de reconstituer la migration des continents
par ouverture d'un océan; on peut faire cette exercice sur l'exemple
de l'Océan Atlantique.
Animation intéractive pour reconstituer la
dérive des continents américains et africains,
à l'origine de l'ouverture de l'Océan Atlantique.
On referme la carte des anomalies magnétiques du fond océanique
voir dans les sites américains Planet-Terre
http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Geodynamique/index.htm
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6 : Echantillonner au fond des océans....
photo submersible, basaltes en coussins, sédiments... |
Dans les dorsales
Des submersibles ont permis d'observer la mise en place
des basaltes à 3000 m de profondeur, dans les dorsales.
De grandes fractures permettent de voir sur le site de véritables
coupes de lenveloppe océanique. On observe sous les basaltes
qui s'épanchent, d'autres roches magmatiques : des gabbros
et des péridotites.
Lanalyse chimique des péridotites montre que ce sont les
roches mères des basaltes et des gabbros, par fusion partielle.
Dans les dorsales, zone où les plaques s'écartent, il y
a donc production de croute océanique, par fusion de la roche du
manteau superficiel : la péridotite.
Dans les zones océaniques stables
Des dragages ont permis d'échantillonner la surface de l'océan
: les roches remontées sont des basaltes, des gabbros et des péridotites
mais aussi les sédiments carbonatés et siliceux qui les
recouvrent.
Ecran 7 : Echantillonner
la surface des continents....
Dans les zones continentales
stables
carte géologique simplifiée de Bretagne... on echantillonne
en survolant les différents couleurs 'granites, micaschistes
et des roches sédimentaires |
l'échantillonnage permet de recueillir des
roches magmatiques (granites) et métamorphiques (micaschistes et
gneiss ) et des roches sédimentaires (ancien dépot argileux
ou siliceux, résultant de lérosion des granites et
des roches métamorphiques par agents externes comme leau).
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8 : Echantillonner la surface des continents....
Dans les zones continentales
qui se fracturent
photos de l'Afar
http://www.jpb-imagine.com/djibgeol/index.html |
Dans la région de l'Afar, zone en divergence,
des basaltes s'épanchent comme dans les dorsales. Ce sont les premiers
pas tectoniques et magmatiques vers la mise en place d'un plancher océanique..
photo de l'enclave de péridotite |
Dans dautres régions continentales, des basaltes
de chimie différente de celle des basaltes océaniques, sont
mis en place. La roche mère est également une péridotite,
que lon peut trouver en fragments inclus dans ces basaltes (gisements
dans les volcans du Massif Central). Ces fragments sont arrachés
par le magma au cours de son ascension à travers le manteau superficiel :
ce sont des témoins de la composition pétrologique du manteau,
à 100 ou 200 kilomètres de profondeur.
Ecran
9 : Echantillonner la surface des continents....
Dans les
zones de collision
Dans ce contexte géologique, dimportantes
écailles de plaques continentales et océaniques se chevauchent.
Elles sont accessibles à lobservation et offrent une vue
pétrologique de la croûte continentale, confirmant la nature
granitique, micaschisteuse et gneissique de cette enveloppe.
Dans les chaînes de montagne, des lambeaux de manteau sont également
accessibles directement à l'affleurement...
Problème : Comment échantillonner le manteau
profond et le noyau ?
l'apport des météorites...
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