Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, a participé à l'inauguration de l'UMI E2P2L à Shanghai. De gauche à droite : Régis Réau (CNRS), Yu Lizhong (ECNU), Jean-Pierre Clamadieu (Rhodia), Nathalie Kosciusko-Morizet, Jacques Samarut
Aujourd'hui vendredi 4 novembre 2011, à Shanghai, l'Ecole normale supérieure de Lyon participe à l'inauguration de l'Unité Mixte Internationale Rhodia, en association avec ses partenaires de l'ECNU (Université Normale de l'Est de la Chine) et du CNRS.
Ce beau projet est né il y a quatorze mois, le 31 août 2010, très précisément au pavillon français de l'Exposition internationale de Shanghai. C'est de la convention JoRISS et de la lettre d'intention entre la société Rhodia et le CNRS qui furent signées ce jour là qu'est née l'UMI E2P2L (Eco-efficient Products and Processes laboratory).
L'une de nos raisons d'être à l'Ecole normale supérieure de Lyon est de mettre nos compétences au service des grands enjeux de notre monde. Il y a quelques jours à Lyon, dans le cadre de l'année internationale de la Chimie, nous avons accueilli dans nos murs le symposium international « La chimie, clé de voûte de l'énergie durable ». Il est fondamental pour l'ENS de Lyon de s'associer à des programmes de recherche appliquée dans un souci d'utilité sociale et collective, comme la « chimie verte ». Contribuer à la conception de produits nouveaux, comme de nouveaux polymères ou tensio-actifs fondés sur des matières premières naturelle, développer des procédés catalytiques plus respectueux de l'environnement sont autant de manières de valoriser la recherche que mènent nos chercheurs.
Cette UMI, en association avec l'ECNU, marque aussi une avancée majeure dans notre développement international. L'ENS de Lyon mise sur des partenariats privilégiés avec quelques très grandes universités de rang mondial, en tête desquelles figurent ? l'ECNU, comme l'Université de Tokyo ou celle d'Ottawa. Depuis 2002, nous avons noué des liens d'échanges solides avec l'ECNU, à travers la démarche collective entreprise par les 3 écoles normales supérieures françaises. En 10 ans, ce sont plus 60 doctorants chinois qui ont été accueillis en France dans l'une des 3 écoles, tandis qu'une soixantaine d'enseignants-chercheurs et chercheurs sont venus dispenser 1 200 heures de tutorat et de cours magistraux à l'ECNU. La convention JoRISS signée l'année dernière a permis de développer une plateforme de recherche commune entre l'ECNU, notre école et le CNRS. Nous sélectionnerons les projets 2012 la semaine prochaine, dans le cadre du séminaire JoRISS qui se déroule les 7 et 8 novembre à l'ENS de Lyon.
Enfin, la création de cette UMI est évidemment le fruit de notre partenariat durable avec la société Rhodia, que l'ENS de Lyon souhaite renforcer dans une logique interdisciplinaire, en intégrant donc les sciences humaines et sociales.
Au-delà des chercheurs qui vont collaborer aux travaux de l'UMI, c'est toute la communauté académique et scientifique de l'ENS de Lyon qui souhaite un bel avenir à l'UMI E2P2L et à ses travaux, symboles de la recherche de pointe internationale et ouverte que nous voulons porter.
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