Outils

Actualité de l'ENS de Lyon

Nos chercheurs publient - mars 2021

livres
Publication
 

Les chercheurs de l'École normale supérieure de Lyon publient régulièrement des ouvrages d'analyse ou des essais.


Filmer ce qu’on ne peut pas filmer. Entretien avec Suwa Nobuhiro

Filmer ce qu’on ne peut pas filmer. Entretien avec Suwa Nobuhiro, dans Michaël Ferrier (dir.), Dans l'œil du désastre, créer avec Fukushima

Éditions Thierry Marchaisse, 2021

Élise Domenach
 

1ere de couve
Les entretiens et l’iconographie réunis ici forment un corpus exceptionnel. Pour la première fois des artistes japonais de la « génération Fukushima » dialoguent avec des artistes français. Ils disent ce qu’a changé pour eux la catastrophe du 11 mars 2011, aussi bien dans leur pratique artistique que, de manière plus large, dans leur façon d’être au monde ou de le concevoir.

 

En savoir plus

 

La beauté en partage

Éditions Herman, mars 2021

Corinne Bayle


1ere de couverture de l'ouvrageLa beauté est le sujet inin­ter­rompu de la poésie de René Char. Cette œuvre qui n’a cessé de croî­tre en lec­teurs et en fer­vents défen­seurs est deve­nue clas­si­que. Elle voit s’atté­nuer son étrangeté, et passer en arrière-plan sa dimen­sion essen­tielle de combat et de risque. Au rebours d’une lec­ture consen­suelle, cette réflexion s’atta­che au fris­son pro­vo­qué par des poèmes qui chan­tent la beauté, en tra­quent les traces près de s’effa­cer. Cet essai célè­bre la res­pi­ra­tion salu­taire que cons­ti­tue la poésie, refu­sant la déné­ga­tion actuelle de toute gran­deur. Suivant dans ses lignes majeu­res le par­cours de l’œuvre, il tra­verse ses thé­ma­ti­ques et évoque les figu­res tuté­lai­res du poète. Relisant les poèmes emblé­ma­ti­ques d’un espoir et d’une quête de la splen­deur, ce livre veut rendre hom­mage au sou­lè­ve­ment ines­péré, au bon­dis­se­ment allè­gre du cœur, que pro­vo­que l’affir­ma­tion du par­tage auquel l’art est voué, dans notre pré­sent qui en a oublié la puis­sance d’effrac­tion.

En savoir plus

Hotel Andromeda, de Gabriel Josipovici

Quidam Éditeur, 2021

Traduction de Vanessa Guignery

1ere de couvertureDans une maison du Nord de Londres, Helena s’attelle à écrire un livre sur l’artiste américain Joseph Cornell tout en s’interrogeant sur sa sœur Alice, qui travaille dans un orphelinat en Tchétchénie. Sa sœur qui la laisse sans nouvelles (« Même dans mes rêves, elle ne m’en donne pas ») et dont elle est convaincue du mépris quant au confort de sa vie privilégiée, loin des horreurs de la guerre. Survient Ed, un photo-reporter tchèque de retour de Tchétchénie, qui prétend connaître Alice et apporter de ses nouvelles, et qui souhaite être hébergé pour quelques jours.

En tissant des ponts inattendus entre les étranges boîtes-collages de Joseph Cornell et un pays livré à l’atrocité, Hotel Andromeda montre que l’art est une manière de faire face à la catastrophe, qu’elle soit intime ou collective. Et de la « boîte » élaborée par Gabriel Josipovici émerge une vision profonde et lumineuse de ce qu’est la création.

En savoir plus

Mots clés