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Actualité de l'ENS de Lyon

Un nouvel outil pour détecter l’ADN invisible

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Publication LGL / Palgène / IGFL

Un échantillon d'ADN en cours de mesure sur le spectromètre Raman. Crédit : LGL - Plateforme Raman INSU
Des paléogénéticiens, des biologistes et des géologues du CNRS, de l’ENS de Lyon et de l’université Claude Bernard Lyon 1 ont élaboré un nouvel outil permettant la détection de séquences d’ADN trop dégradées pour être étudiées via les méthodes biochimiques classiques (PCR). Cette approche est fondée sur la spectroscopie Raman.
Menés par la plateforme PALGENE (CNRS/ENS de Lyon), l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL - CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon) et le Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (LGTPE - CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon), ces travaux interdisciplinaires ouvrent de nouvelles opportunités dans de nombreux domaines.
L’analyse des échantillons d’ADN qui étaient jusque-là trop altérés pourrait être utile aussi bien dans le domaine médico-légal que pour l’étude de l’ADN ancien en archéologie et en paléontologie. Des applications dans le domaine médical sont également envisageables, en cancérologie notamment, pour diagnostiquer des mutations spécifiques de l’ADN. Lire sur le site du CNRS
Contacts chercheurs :
  • Catherine Hänni, Directeur de recherche CNRS au sein de  PALGENE, la plateforme nationale de paléogénétique (CNRS/ENS de Lyon) et du Laboratoire d'écologie alpine (LECA - CNRS/Université Joseph Fourier/Université de Savoie). Tél. : 06 13 84 27 45
  • Isabelle Daniel, Professeur d'université, enseignant-chercheur au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (CNRS/ Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon). Tél. : 04 72 43 27 35 / 04 72 72 86 98

Références de l’article :
Detection of DNA sequences refractory to PCR amplification using a biophysical SERRS assay (Surface Enhanced Resonant Raman Spectroscopy) ; C. Feuillie, M.M. Merheb, B. Gillet, G. Montagnac, I. Daniel et C. Hänni ; Plos One ; 12 décembre 2014.

Une véritable interdisciplinarité


Réalisé à l'ENS de Lyon, ce travail est le fruit d'une collaboration interdisciplinaire entre la Biologie (Paléogénomique à PALGENE et l'IGFL) et la Géologie (LGTPE).
Cécile Feuillie et Maxime Merheb sont deux ex-doctorants de l'ENS de Lyon, l'une en géologie, l'autre en biologie. Ils ont travaillé ensemble sur ce projet pendant trois ans, avec le soutien de l'ENS de Lyon, d'une ANR et de la Région Rhône-Alpes.
Ce projet a également bénéficié du soutien du CNRS, via le PID* : "Action interdisciplinaire de recherche su CNRS, interface physique/chimie/biologie : soutien à la prise de risque"
Ce travail démontre encore une fois que des pans nouveaux de recherche peuvent emmerger à l'interface de disciplines très différentes et que des applications biotechnologiques importantes peuvent découler de recherches alliant la géologie et les sciences de l'évolution.
*PID : programme interdisciplinaire

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