La période de la guerre Asie-Pacifique (1937-1945) et de ses prémices a longtemps été appréhendée comme une parenthèse venant interrompre l’éclosion des bourgeons de la « démocratie de Taishō », avant que la tutelle américaine de l’après-guerre ne parachève ce processus en faisant adopter en 1946 une nouvelle constitution transférant la souveraineté de l’empereur au peuple (kokumin). À travers l’étude du débat parlementaire et médiatique au sujet de la politique du Japon en Chine, qui atteint son paroxysme en 1940, nous tenterons de repenser la guerre totale comme un moment paradoxal d’affirmation du principe de la souveraineté du peuple.
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Arnaud Nanta