19 janvier 2016, La Croix
Quelles traces l’épidémie d’Ebola va-t-elle laisser en Afrique de l’Ouest ? Et quel héritage la maladie va-t-elle avoir sur les corps et les esprits ? Ces questions se posent toujours de manière cruciale en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, où le virus a tué près de 11 000 personnes en deux ans.
Frédéric Le Marcis, anthropologue de la santé et professeur à l’École normale supérieure de Lyon, revient dans un article passionnant mais dérangeant sur la « déshumanisation » avec laquelle de nombreuses victimes ont été enterrées en Guinée forestière, dans l’anonymat et sans respect de rituels funéraires cruciaux dans leur culture.
Frédéric Le Marcis, anthropologue de la santé et professeur à l’École normale supérieure de Lyon, revient dans un article passionnant mais dérangeant sur la « déshumanisation » avec laquelle de nombreuses victimes ont été enterrées en Guinée forestière, dans l’anonymat et sans respect de rituels funéraires cruciaux dans leur culture.