Actualité de l'ENS de Lyon

Votre première réaction quand vous avez appris que vous aviez la médaille de bronze du CNRS ?
Je l'ai appris de mon directeur Vincent Laudet, j'ai été très honoré car la nomination pour cette distinction vient des pairs, à savoir les scientifiques des sections disciplinaires du comité national du CNRS. C'est donc une forte reconnaissance scientifique et un fort encouragement pour moi.

Pour quels travaux de recherche cette médaille vous a t-elle été décernée ?
Pour des travaux antérieurs à mon arrivée à l'IGFL sur l'étude grâce au modèle animal Drosophile de l'impact de la flore commensale bactérienne sur l'immunité intestinale et la croissance juvénile de son hôte. Ces travaux ont été initiés après mon recrutement au CNRS en 2007 d'abord au Centre de Génétique Moléculaire du CNRS à Gif-sur-Yvette dans l'équipe du Pr Bruno Lemaitre puis ensuite à l'Institut de Biologie du Développement de Marseille Luminy dans l'équipe du Pr Julien Royet.

Avec qui souhaitez-vous partager cette médaille ?
A l'IGFL qui vient de me recruter et bien évidemment avec mes deux précédents responsables, Bruno Lemaitre et Julien Royet qui m'ont laissé l'autonomie nécessaire à mon épanouissement et à la réalisation de ces projets ainsi qu'à l'ensemble de mes collègues rencontrés dans ces deux équipes et unités qui ont permis de faire maturer et évoluer ces projets. Enfin, je souhaite aussi mentionner mon mentor de stage Post-Doctoral, le Pr Pascal Meier de l'Institute of Cancer Research (ICR) à Londres.
Les perspectives que vous ouvrent cette médaille, vos projets ?

J'y vois un fort message de soutien du CNRS pour continuer à développer ces thématiques de recherche au sein de ma propre équipe nouvellement créée à l'IGFL.
Passions, hobbies, sport préféré etc…
Squash et badminton. Enfin, j’essaie d’en faire régulièrement.
J’ai trois filles qui se passionnent pour les drosophiles, le modèle animal que j’utilise pour mes recherches; je leur en parle beaucoup, mais à mon grand regret elles préfèrent maintenant les pyrrhocoris (les gendarmes dans nos jardins). Mon aînée se désole parce que je fais beaucoup moins d'expériences de biologie avec elle et ses soeurs depuis que je suis à Lyon.
Photo Vincent Moncorgé ©