Pour la science - mars 2015
La rubrique "Réflexions et débats" du mensuel de vulgarisation scientifique Pour la Science est consacrée au bisphénol A.
Intitulée "Le bisphénol A n'est pas une affaire classée", cette tribune de deux pages a été écrite à quatre mains par Barbara Demeneix, co-directrice de l'unité Evolution des régulations endocriniennes du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), et Vincent Laudet, directeur de l'Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL).
Même si une expertise européenne a conclu qu'aux niveaux d'exposition actuels ce perturbateur endocrinien est sans danger, "La situation n'est pourtant pas si rassurante" expliquent les deux chercheurs en biologie. Les deux chercheurs sont formels : "il est urgent que les pouvoirs publics reprennent ce dossier et financent des études indépendantes exploitables par les experts des agences de façon que tout le spectre d'effets et de modes d'action des polluants environnementaux soit pris en compte".
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Intitulée "Le bisphénol A n'est pas une affaire classée", cette tribune de deux pages a été écrite à quatre mains par Barbara Demeneix, co-directrice de l'unité Evolution des régulations endocriniennes du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), et Vincent Laudet, directeur de l'Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL).
Même si une expertise européenne a conclu qu'aux niveaux d'exposition actuels ce perturbateur endocrinien est sans danger, "La situation n'est pourtant pas si rassurante" expliquent les deux chercheurs en biologie. Les deux chercheurs sont formels : "il est urgent que les pouvoirs publics reprennent ce dossier et financent des études indépendantes exploitables par les experts des agences de façon que tout le spectre d'effets et de modes d'action des polluants environnementaux soit pris en compte".
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