Actualité de l'ENS de Lyon

Les chœurs  de l’ENS de Lyon et de l’Université de Constance ont retenti d’une seule voix dans la salle des 3000 de la Cité internationale de Lyon. Au programme la Messe n°5 de Franz Schubert et le Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart, sous la direction de Jean-François Le Maréchal et de Peter Bauer.
« L'amitié avec Peter Bauer est récente mais la complicité s’est tout de suite établie entre nous » explique Jean-François Le Maréchal. « C'est grâce à notre amitié, à nos échanges, au respect musical de l'un pour l'autre, que les deux choeurs et les deux orchestres ont pu fusionner en très peu de répétitions ». Faire fusionner deux choeurs - et réussir cette fusion- n’est pas chose facile : les tempos, les nuances, les respirations, le style peuvent être différent.  « Si la fusion n’opère pas, ça s'entend » conclut notre chef de chœur.
Autre défi : faire fusionner un orchestre d'étudiants de Konstanz (amateur) et un orchestre professionnel Lyonnais qui ne parlent pas la même langue est aussi une prouesse et une marque de respect mutuel. Jean-François Le Maréchal reconnait qu’il doit beaucoup à son premier violon, Karol Miczka qui parle très bien allemand : son travail a été déterminant pour faire fusionner les deux orchestres.
L’orchestre symphonique Rhône-Alpes et quatre chanteurs (Marie-Camille Vaquié, soprano, Emmanuelle Fruchard, alto, Xavier de Lignerolles, ténor, et Olivier Heyte,  basse) accompagnaient le Chœur de l’ENS de Lyon, le Chœur et l’Orchestre de l’Université de Constance .
Photo : Gaëlle Le Maréchal©