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Actualité de l'ENS de Lyon

Signature de la convention « Égalité des Chances » entre le lycée professionnel Tony Garnier à Bron et l'ENS de Lyon

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Actualité
 

Rencontre avec Antoine Seigle Ferrand, étudiant de l’ENS de Lyon et tuteur engagé dans le programme Trait d’Union.
Vous êtes étudiant- tuteur à Trait d’Union, en quoi cela consiste-il ?

ASF : C’est être présent deux jours par semaine, les mardis et jeudis pendant 2h30 au lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin. Plusieurs disciplines sont proposées : sciences, histoire-géographie-culture générale et philosophie-lettres. Les élèves s’inscrivent de leur plein gré. En ce moment, nous encadrons entre 30 et 60 lycéens. Chacun bénéficie d’une aide personnalisée. Nous travaillons sur le long terme dans une vraie démarche de progression et de réflexion et nous essayons d’apporter une aide ponctuelle à ceux qui sont moins assidus.

Il faut dépasser le cadre purement scolaire et leur apporter notre écoute. Nous parlons avec eux de leurs difficultés, de leur orientation, de leurs soucis et de leurs prises de conscience. Nous sommes dans une relation très humaine.

Quels sont vos contacts avec l’équipe pédagogique du lycée ?

ASF
 : Mon principal relais est la proviseure adjointe : je la rencontre deux fois par mois, en tant que responsable des tuteurs. Les 19 élèves- tuteurs de l’ENS de Lyon impliqués dans ce lycée ont de nombreux liens avec les enseignants, notamment en français. Ces derniers nous communiquent les programmes, les textes et les thématiques abordées pour que nous puissions ensuite travailler avec les élèves. Nous participons également à l’organisation des oraux blancs avec les enseignants de français et l'administration du lycée pour préparer les lycéens au bac de français. Cette année, 100 élèves sont inscrits, ce qui représente 15 d’heures d’oral.


Quelles sont les raisons de votre engagement ?

ASF : J’ai depuis toujours évolué dans le milieu associatif. L'engagement associatif c’est devenu une sorte de nécessité, un choix politique lié à mon éducation. J'ai toujours considéré que je pouvais consacrer du temps aux autres tout en étant dans l’échange. C’est pourquoi je me suis engagé au sein de Trait d'Union. Mais attention, cette démarche n'est pas caritative, c’est une vraie démarche de solidarité.

Vous vous destinez aux métiers de l’enseignement, que vous apporte cette rencontre avec des élèves ?

ASF : C’est très enrichissant. C’est un premier contact avec eux dans des zones dites « difficiles ». Nous sommes confrontés à la réalité que rencontrent tous les enseignants : transmettre des connaissances en contournant les difficultés liés à l'apprentissage. Agir dans Trait d'Union, c'est rencontré systématiquement ces mêmes problèmes.

Votre plus grande satisfaction ?

ASF : Les progrès de certains élèves sont assez souvent impressionnants, notamment au niveau de la méthodologie et de l'organisation de la pensée. D’un point de vue personnel, je suis heureux d'avoir rencontré des élèves formidables avec leurs richesses, leurs défauts, leurs paradoxes, mais surtout leur humanité.

L'avantage avec ces élèves, c’est que lorsque nous ne sommes pas clairs, ou rébarbatifs, ils nous le disent tout de suite !

Vous souhaitez en savoir plus sur le programme Trait d’Union, contactez :

Wafaâ Fawzi
Responsable de la vie étudiante et vie de campus
Responsable des programmes d'égalité des chances à l'ENSL