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Actualité de l'ENS de Lyon

Une administration facilitatrice

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Rencontre avec Jean-Luc Argentier, nouveau DGS de l'École

Depuis le 1er septembre, Jean-Luc Argentier est notre nouveau Directeur général des Services. Il vient de l’Université Joseph Fourier de Grenoble où il a passé 6 ans. Si sa carrière l’a conduit à avoir des expériences un peu partout en France dans des établissements scolaires, universitaires et au CROUS, son parcours est surtout rhône-alpin. Après Chambéry et Grenoble, la Capitale des Gaules, et notre École, ne pouvaient que l’attirer. Comment voit-il son rôle dans l’École ?

« Un DGS, c’est la personne qui, à la tête d’une équipe administrative et technique, met en œuvre la politique définie par le Président et le Conseil d’Administration ; le mot équipe est important », souligne-t-il. Le ton est donné, ce qui anime notre nouveau DGS est la transversalité de son rôle et de celle de son équipe, au service des missions de l’École. Il est admiratif du travail effectué en 4 ans et s’inscrit dans la continuité des réalisations faites à la suite de la fusion. « Passer de deux DRH à une, de deux Directions des affaires financières à une, la liste peut s’étendre à toutes les fonctions centrales de l’administration de l’École, chapeau ! ». Depuis son arrivée, il prend conscience du chemin que l’École a parcouru avec le processus de fusion et d’intégration de l’IFÉ.

Interrogez-le sur les raisons qui l’ont conduit à nous rejoindre, il vous répond que pour lui l’ENS de Lyon, c’est le prestige d’une grande école, qui forme une élite autant en lettres et SHS qu’en sciences exactes et expérimentales. Il a donc quitté sa ville d’élection, Grenoble, et s’est éloigné un peu (pas trop cependant !) de ses parcours de trail en Chartreuse. ENtre nouS lui a donc immédiatement proposé de faire partie de l’équipe de marathon de l’École, avis aux amateurs…

Ses qualités de marathonien se doublent d’une vraie vision du collectif et du service rendu : « Nos modes de fonctionnement doivent s’adapter aux missions et aux publics, l’administration doit être facilitatrice, avec des fonctionnements fluides. Nous devons nous interroger sur la pertinence de notre action et sur la manière dont le service est rendu ». Car dans le contexte actuel de l’Enseignement et de la Recherche, l’administration doit s’adapter en permanence. Les enjeux auxquels Jean-Luc Argentier fait référence sont évidemment l’intégration du numérique dans la stratégie, les métiers et les fonctionnements de l’École ainsi que la participation active aux réflexions liées à la création de la COMUE : « Nous allons être amenés à travailler de plus en plus en réseau avec les établissements. L’administration doit être un acteur du changement, capable d’apporter des propositions, plutôt que de subir les conséquences du changement ». Il sait de quoi il parle, il a beaucoup participé aux réflexions préparatoires à la création de la COMUE grenobloise.

Son échéance, c’est le contrat quinquennal, assorti d’une obligation de résultats. A propos de l’une des réformes annoncées, la mise en place du décret GBCP (gestion budgétaire et comptable publique), il déclare : « Cette réforme est l’un des moyens de moderniser nos fonctionnements. A nous de la mettre en œuvre intelligemment. Elle est incontournable mais il faut que nous la pensions comme une mise en dynamique de l’administration dans le cadre de la stratégie de l’École plutôt que de l’exécuter comme une contrainte. Je veillerai à ce qu’on n’y aille pas à marche forcée sans avoir pris le temps de la réflexion. Je serai aussi beaucoup sur le terrain, car c’est là que l’administration doit être ».

A part ça, quand il n’est pas sur le terrain ou ne court pas sur les chemins de montagne, il aime à écouter les gens et à les aider à régler leurs problèmes. C’est vrai pour les personnels, mais aussi pour les étudiants et les enseignants-chercheurs. « Ma porte est ouverte », conclue-t-il !

Nous lui souhaitons tous bienvenue parmi nous.