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Le chœur > Direction musicale > jflm choriste à l'orchestre de Paris
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(Chœur ENS Lyon)
Pour Jean-François Le Maréchal, chanter au sein du choeur de l'orchestre de Paris a été une révélation musicale. Ce passage de l'école à un environnement professionnel l'a profondément marqué. Etant choriste lors de la création du choeur, il se rappelle cette première répétition dans une grande salle du palais des congrès de la porte Maillot. Il faisait parti des 250 choristes qui avaient été sélectionné après des mois d'audition par le chef de choeur Arthur Oldham. Tout cet ensemble d'individualités qui ne se connaissaient pas allait devenir après une première année de travail un des plus grands choeurs de chanteurs amateurs d'Europe. Les succès allait s'enchaîner tant en France qu'à l'étranger. Le choeur devenait le complément incontournable des grandes cérémonie de la vie parisienne, réouverture du théatre du Châtelet, de la salle Pleyel, du 40e anniversaire de l'appel du 18 juin devant la tour Eiffel, de la prise de fonction de François Mitterrand en 1981.
Arthur Oldham, chef de choeur et créateur du choeur de l'orchestre de Paris. Une figure importante de la formation de jflm à la direction chorale - Photo G. Neuvecelle
Bientôt, les chefs les plus prestigieux réclamaient la direction de ce choeur. Zubin Metha venait diriger Gurrelieder de Schönberg, Misslav Rostropovitch recréait le War Requiem de Britten, Pierre Boulez dirigeait plusieurs oeuvres dont l'étonnant Sviesdoliki de Stravinsky pour six voix d'hommes, Claudio Abado obtenait grand succès avec la cantate de Prokofiev Alexandre Nevski, écrite pour être la musique d'un film, Seiji Ozawa dirigeait Elias de Mendelssohn, le jeune et prometteur chef James Conlon dirigeait la messe de Kodàly...
Sous la direction de Daniel Barenboïm, le directeur de l'orchestre de Paris, se montaient tour à tour le Te Deum et le Requiem de Berlioz, la symphonie des psaumes de Stravinsky, les quatre pièces sacrées de Verdi, un motet à quarante voix de Tallis ..., des opéras en version concert : la Damnation de Faust (Berlioz), Roméo et Juliette (Berlioz), Fidelio (Beethoven) ... Au répertoire permanent du choeur il y avait le Requiem de Mozart, la 9e symphonie de Beethoven ... Seufz !
Daniel Barenboïm, chef d'orchestre et directeur de l'orchestre de Paris - photo C. Barda
Chœur de l'École normale supérieure de Lyon
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