Evolution et développement de la fleur

Personnel du RDP

Michiel VANDENBUSSCHE

michiel.vandenbussche
(33) 4 26 73 14 71
DR2 CNRS
Publications

Charlie SCUTT

charlie.scutt
(33) 4 72 72 86 03
DR2 CNRS
Publications

Patrice MOREL

patrice.morel
(33) 4 26 73 14 79
CRHC INRA
Publications

Marie MONNIAUX

marie.monniaux
CRCN CNRS
Now at the EEP lab, Lille
Publications

Pierre CHAMBRIER

Pierre.Chambrier
(33) 4 26 23 39 77
AI CNRS

Suzanne RODRIGUES-BENTO

suzanne.rodrigues-bento
(33) 4 26 73 14 71
CDD IE ENS

Lea RAMBAUD-LAVIGNE

lea.rambaud1
Post doc CNRS

Clément VEREZ

clement.verez
Etudiant en thèse

Emma DESERT

emma.desert
Thèse ENS

Eva LEIROS

eva.leiros
Etudiante en thèse





Cette équipe travaille sur trois thèmes principaux :
 La génétique florale comparative de Petunia hybrida et Arabidopsis thaliana
 Le développement des pétales chez Petunia
 L’origine et l’évolution précoce des plantes à fleurs

La génétique florale comparative de Petunia hybrida et Arabidopsis thaliana

Responsable : Michiel VANDENBUSSCHE. Personnel impliqué : Patrice Morel, Pierre Chambrier, Suzanne Rodrigues Bento et Marie Monniaux.

Les mutants nous aident à comprendre les mécanismes moléculaire du développement de la fleur chez Pétunia.

Nous comparons les mécanismes qui contrôlent le développement de la fleur chez les plantes modèles Petunia et Arabidopsis, qui appartiennent à deux très grands groupes de plantes à fleurs, appelés respectivement astérides et rosides. Un événement de duplication de génome entier qui a eu lieu peu avant la séparation des lignages des astérides et rosides a fourni davantage de copies de gènes dont certaines ont pu, par la suite, évoluer pour générer des nouvelles fonctions.

Par conséquent, nous trouvons de nombreuses différences entre Petunia et Arabidopsis au niveau des mécanismes du développement de la fleur. Ces différences reflètent l’énorme diversité de formes de fleurs à travers les rosides et astérides, qui ensemble représentent la majorité d’espèces de plantes terrestres vivant aujourd’hui.

Le développement des pétales chez Petunia

Responsable : Marie MONNIAUX (page personnelle), maintenant au laboratoire Evo-Eco-Paléo à Lille. Personnel impliqué : Emma Désert, Patrice Morel, Pierre Chambrier, Suzanne Rodrigues Bento, Michiel Vandenbussche et Daniel Bouyer (équipe EpicDev).

Les pétales représentent une innovation très importante au cours de l’évolution de la fleur, car ils attirent les pollinisateurs ce qui permet une reproduction ciblée et efficace. Nous étudions le développement des pétales chez Petunia, qui sont fusionnés en un tube s’ouvrant sur des lobes très colorés. Nous cherchons à comprendre les processus de développement de ces deux parties du pétale (tube et lobes), qui sont relativement indépendantes. En particulier, nous nous demandons comment les différentes couches cellulaire du pétale arrivent à coordonner leur croissance pour générer des pétales d’une taille et d’une forme données. Pour cela, nous utilisons des mutants d’insertion et des plantes transgéniques, et des analyses génétiques, histologiques, transcriptionnelles ainsi que de l’imagerie.

L’origine et l’évolution précoce des plantes à fleurs

Responsable : Charlie SCUTT. Personnel impliqué : Léa Rambaud-Lavigne et Pierre Chambrier.

Nous étudions les modifications génétiques qui ont conduit au cours l’évolution à plusieurs des aspects spécifiques des plantes à fleurs y compris : le carpelle, le tégument externe de l’ovule, le périanthe, et l’axe reproducteur bisexué. Pour faire cela, nous comparons les plantes à fleurs avec leur groupe frère les gymnospermes vivantes (cycadophytes, conifères, gnétophytes et Ginkgo biloba). Au sein des plantes à fleurs, nous travaillons notamment sur des lignages qui avaient divergé très tôt au cours de l’évolution comme celui d’Amborella trichopoda ou des Nymphaeales, mais également sur la plante modèle Arabidopsis thaliana pour le grand nombre d’outils génétiques à disposition.

A gauche, les ovules nus de la gymnosperme Cycas rumpii et à droite, le pistil (en vert), composé de deux carpelles qui renferment les ovules, de la plante à fleurs modèle Arabidopsis thaliana.

Nous collaborons avec des chercheurs spécialisés dans l’évolution moléculaire en particulier pour tenter de reconstruire l’ordre d’acquisition de caractères spécifiques de la fleur, ce qui pourra nous permettre d’identifier le groupe de gymnospermes éteint duquel avaient émergé les plantes à fleurs. Cette objective correspond à l’une des plus grandes questions ouvertes de la biologie de l’évolution, souvent appelée le "mystère abominable de Charles Darwin".

Voici deux vidéos de vulgarisation scientifique sur notre travail : La toutoute première fleur réalisée par Valentine Delattre de Science de Comptoir, et D’où viennent les fleurs ? réalisée par Nicolas Baker pour le CNRS.

Articles de cette rubrique

  • Anciens membres de l’équipe

    , par EvoDevoFlo

    Anciens étudiants en thèse, post-docs, ingénieurs : Quentin Cavallini-Speisser, étudiant en thèse (2020 - 2023) Jordan Brun, ingénieur d’études (2020 - 2021) Ana Rivarola Sena, étudiante en thèse (2016 - 2020) Mathilde Chopy, étudiante en thèse (2016 - 2019) Suzanne Rodrigues Bento, ingénieure (…)