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Félicitations à Gwyneth Ingram, directrice du laboratoire RDP pour avoir reçu la médaille d’argent du CNRS !
"En tant que directrice de laboratoire, j’ai à cœur de maintenir un cadre où la recherche fondamentale peut s’épanouir, au croisement de l’imagination et de la rigueur scientifique."
Gwyneth Ingram, directrice de recherche CNRS et directrice du laboratoire Reproduction et développement des plantes 1 , étudie comment les différents compartiments tissulaires de la graine communiquent pour former une structure cohérente. Elle est récompensée par la médaille d’argent du CNRS.
Sous leurs airs silencieux, les plantes fourmillent de dialogues. Dans chaque graine, trois compartiments tissulaires génétiquement distincts, embryon, albumen, enveloppes maternelles, doivent échanger des signaux pour que la future plante voie le jour. C’est cette conversation intime que décrypte Gwyneth Ingram.
Sa rencontre avec la graine remonte à sa thèse, qu’elle réalise au John Innes Centre, au Royaume-Uni. Après un premier séjour post-doctoral à Lyon, où elle étudie le grain de maïs, elle retourne en Écosse et crée son équipe à l’Université d’Édimbourg. Ses travaux sur l’épiderme embryonnaire chez Arabidopsis thaliana soulèvent alors deux hypothèses fondatrices : l’existence d’un dialogue moléculaire entre les tissus de la graine et l’influence de forces mécaniques sur leur développement. Ses intuitions ne trouvant pas d’écho local, la chercheuse revient au laboratoire RDP à Lyon : « J’ai pu y fusionner mes deux passions : l’épiderme et la graine, pour explorer les dialogues mécaniques et chimiques au cœur du développement des organes reproducteurs ».
Peu à peu, Gwyneth Ingram se recentre sur la communication chimique entre les tissus. Son attention se porte sur la cuticule embryonnaire, cette barrière protectrice essentielle à la survie de la jeune plantule. Avec son équipe, elle met en évidence un échange de signaux moléculaires entre l’embryon et l’albumen, notamment des peptides traversant les frontières cellulaires pour guider la formation et la maintenance de l’intégrité de la cuticule. Elle démontre aussi l’existence d’une gaine lubrifiante, déposée par l’albumen sur la cuticule, qui empêche les adhérences entre tissus. Sans elle, la germination est compromise : l’embryon reste collé, incapable de se détacher.
Ces recherches l’amènent désormais à interroger l’histoire évolutive de ces mécanismes. Gwyneth Ingram explore ainsi l’origine de ces dialogues moléculaires et leur lien avec la perception de certains signaux environnementaux, comme les gaz oxydants.
Les fleurs dominent le monde végétal, mais leur origine reste un mystère. Dans cette vidéo en partenariat avec Le Monde, des chercheurs du CNRS tentent de remonter à l’ancêtre commun de toutes les plantes à fleurs, levant le voile sur l’une des plus grandes questions dans l’histoire de l’évolution.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre d’un projet de vulgarisation de l’ensemble des projets de recherche ANR gérés par la délégation Rhône-Auvergne du CNRS.
In Situ Lab, start-up hébergée au sein de l’incubateur de l’ENS de Lyon, est lauréate de l’appel à projets « Alternatives vertes 2 » pour le projet UP-BiB – Ultra-passive Bioinspired Buildings – qu’elle mène en collaboration avec le laboratoire RDP et l’entreprise Alkante.
Destiné à soutenir l’innovation au service de la transition écologique des acteurs culturels, l’appel à projets « Alternatives vertes 2 » est une opération soutenue par l’État dans le cadre du dispositif « Soutenir les alternatives vertes 2 » de France 2030, opéré par la Banque des territoires (Caisse des Dépôts) ». Alors que le projet lauréat est en phase de démarrage en ce début avril, Teva Vernoux, co-fondateur d’In Situ Lab, en explique les grandes lignes.
Cliquez ici pour en savoir plus : https://www.ens-lyon.fr/actualite/recherche/la-start-situ-lab-laureate-de-lappel-projets-alternatives-vertes-2-avec-rdp-et
Le Festival Pop’Sciences c’est le festival de médiation scientifique qui part à la rencontre des publics. Cette année, le festival pose ses valises dans le Beaujolais en partenariat avec la Communauté de Communes Saône-Beaujolais et la Mairie de Belleville en Beaujolais.
Au programme :
3 jours intenses de découvertes et d’échanges autour de l’archéologie, l’écologie, la santé, l’histoire, les neurosciences…
3 lieux au cœur de Belleville-en-Beaujolais : au boulodrome, au théâtre de la Grenette et en extérieur sur la place de l’église
+ de 80 animations gratuites, ludiques et ouvertes à toutes et tous !
Des ateliers, expositions, jeux, débats et des spectacles.
Plongez au cœur de l’ADN des plantes
Ateliers | 7-11 ans, 11-15 ans, 15 ans et +
Préparez-vous à une aventure microscopique et devenez de véritables détectives de l’ADN !
A la découverte des secrets de la naissance des fleurs !
Ateliers | 7-11 ans, 11-15 ans, 15 ans et +
Les fleurs comme tu ne les as jamais vues : découvre les mystères de leur développement !
The BioSymposium at ENS de Lyon takes place on March 27th 2025.
The aim of this meeting is to stimulate exchange between the different biology labs on the Monod Campus.
À l’appel du collectif de scientifiques, chercheuses et chercheurs Stand Up for Science, un rassemblement a été organisé le vendredi 7 mars devant l’Hôtel de Ville de Lyon.
Cet événement est un acte de solidarité envers nos collègues américains, confrontés à la censure et la déstabilisation menaçant la recherche libre et éclairée. Nous avons rassemblé 500 personnes environ, et organisé un débat mouvant sur la question de la Place des sciences (incluant sciences humaines et sociales) dans la société.
Ensemble, nous affirmons notre engagement en faveur d’une recherche indépendante, accessible à toutes et tous.
Liens/Links :
– https://standupforscience.fr/
– article dans Le Progrès
– radio France Inter
– radio RCF
Conversations sous l’arbre / Une pensée ouverte aux autres et au monde
Un thème pour deux jours de jubilation intellectuelle avec des invités exceptionnels.
Trois conférences, une table ronde, des temps de discussion à bâtons rompus, une rencontre avec un artiste, la visite des expositions du Domaine, le tout dans le confort vert d’un hôtel d’arts et de nature.
En 2023, le Domaine de Chaumont-sur-Loire a créé son Centre de réflexion Arts et Nature. Depuis plus de 15 ans, l’institution mène une aventure culturelle originale en lien avec le patrimoine, l’art, les jardins et le paysage. Le temps est venu de laisser s’exprimer les convictions et les engagements qui sous-tendent l’action du Domaine.
Pour ceux que l’échange d’idées et de points de vue motivent, le Domaine a imaginé les Conversations sous l’arbre, une série de rencontres avec des personnalités du monde de l’art et de la pensée. Auteurs, scientifiques, artistes, philosophes, paysagistes viendront présenter et partager leur vision du monde, mais également des moments de convivialité.
Conçus dans un souci de transmission des savoirs et des expériences, ces rendez-vous viennent compléter les événements du Domaine et s’en font l’écho. Les Conversations sous l’arbre n’ont qu’un seul objectif : faire cheminer la pensée dans un cadre inspirant et ouvert.
12-13 septembre 2024 : LA PERFECTION DES FLEURS
Quentin Hiernaux, chercheur et professeur de philosophie des sciences à l’Université libre de Bruxelles
Teva Vernoux, biologiste et directeur de recherche CNRS
Marco Martella, écrivain et jardinier
Damien Cabanes, artiste
EMBO annonce la sélection de 27 scientifiques en biologie du vivant comme nouveaux membres du Programme des Jeunes Investigateurs EMBO. Ce programme soutient les jeunes chefs de groupe en Europe et au-delà. Les nouveaux jeunes investigateurs commenceront en janvier, seront membres actifs du programme pendant quatre ans et feront partie d’un réseau international de près de 800 actuels et anciens Jeunes Investigateurs EMBO, Boursiers d’Installation et Investigateurs Internationaux. Ils mènent des recherches sur une large gamme de sujets en sciences du vivant, allant de la biologie cellulaire et computationnelle à l’immunologie et aux neurosciences.
« EMBO accueille les nouveaux jeunes investigateurs, un groupe de scientifiques exceptionnels qui représentent l’innovation et l’excellence dans leurs domaines. Le réseau multidisciplinaire des Jeunes Investigateurs EMBO auquel ils vont adhérer génère de nombreuses opportunités pour établir des connexions. Nous sommes ravis de soutenir cette nouvelle génération de leaders scientifiques et les collaborations qu’ils développeront », déclare Fiona Watt, directrice d’EMBO.
Les opportunités de mise en réseau pour les Jeunes Investigateurs EMBO et leurs membres de laboratoire sont au cœur du programme. Les jeunes investigateurs, qui reçoivent une bourse de 15 000 euros, bénéficient également d’une formation en gestion de laboratoire et en conduite responsable de la recherche, d’un accès aux installations principales de l’EMBL à Heidelberg, en Allemagne, et d’un mentorat par des Membres d’EMBO. Ils peuvent postuler pour des subventions supplémentaires, par exemple pour organiser ou participer à des conférences.
Parmi les 27 nouveaux Jeunes Investigateurs EMBO, 14 sont des femmes (52%) et 13 sont des hommes (48%). Ils sont basés dans 10 États membres de l’EMBC, l’organisation intergouvernementale qui finance les Programmes EMBO, et au Japon. Au total, le programme a reçu 207 candidatures éligibles, et le taux de réussite était de 13%.
Charlotte Kirchhelle a été sélectionnée pour rejoindre ce programme pour son projet : "From edge to organ : how plants shape organs". Pour en savoir plus, cliquez ici !
Le Conseil européen de la recherche annonce aujourd’hui les lauréats des bourses « Consolidator », qui soutiennent chaque année de nombreux projets de scientifiques en milieu de carrière. Le CNRS est l’institution hôte pour 20 bourses, dont 7 lauréates et lauréats CNRS Biologie.
En 2024, le Conseil européen de la recherche (ERC) finance 328 chercheurs et chercheuses en Europe à travers ses « ERC Consolidator Grants », pour un montant total de 678 millions d’euros tirés du programme cadre Horizon Europe.
Soutenant le meilleur de la recherche exploratoire dans tous les domaines scientifiques, ces bourses récompensent des porteurs et porteuses de projets européens ayant obtenu leur doctorat 7 à 12 ans auparavant. Les bourses « Consolidator » (jusqu’à 2 millions d’euros) se situent entre les bourses « Starting » (jusqu’à 1,5 million d’euros et 2 à 7 ans après le doctorat) et « Advanced » (jusqu’à 2,5 millions d’euros et qui visent les chercheurs confirmés). Elles sont attribuées une fois par an pour une durée de 5 ans à des scientifiques issus de tous les pays du monde, mais devant accomplir leurs travaux de recherche dans un pays européen ou associé.
Au total, 14,2 % des 2 313 projets proposés ont été financés en 2024. Les lauréats réaliseront leurs projets dans des universités, des centres de recherche et des entreprises de 25 pays européens ou associés à Horizon Europe, notamment l’Allemagne (67 bourses), la France (38), le Royaume-Uni (38) ou encore les Pays-Bas (37).
Marie-Cécile Caillaud est lauréate pour le projet COMPASS au laboratoire Reproduction et développement des plantes – RDP (CNRS/ENS de Lyon/Inrae).
Pour lire son portrait, cliquez ici !
