Jean-Philippe UZAN - Institut d'astrophysique de Paris (IAP)
16h-17h30
Amphi Gouy – bât. Lippmann – Campus de la Doua
Le modèle cosmologique standard et les observations astrophysiques modernes conduisent à la conclusion qu’il existerait un « secteur sombre » constitué de matière noire et d'une constante cosmologique non-nulle. Comprendre les implications de cette conclusion et son impact pour la physique fondamentale nécessite tout d'abord de revenir sur les hypothèses qui sous-tendent notre modèle cosmologique. Nous pourrons alors décrire les différentes interprétations possibles, que ce soit pour la géométrie du modèle ou pour la physique fondamentale (dans le secteur de la gravité ou de la matière). Le lien avec les signatures non-astrophysiques sera également discuté. Le secteur sombre, et les autres tensions naissantes, nous poussent aujourd’hui à dépasser la « cosmologie de précision » pour quantifier la justesse de notre modèle et l'exactitude de ses prédictions.