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Accueil du site > Animations Scientifiques > Séminaires 2008 > Exploitation de nanosondes en AFM : Dynamique d’un nanoménisque accroché à une Nano aiguille de silice et fluctuations de contact d’un Nanotube de Carbone

Exploitation de nanosondes en AFM : Dynamique d’un nanoménisque accroché à une Nano aiguille de silice et fluctuations de contact d’un Nanotube de Carbone

Orateur :

Jean-Pierre Aimé, Centre de Physique Moléculaire, Optique et Hertzienne (CPMOH), CNRS, Université Bordeaux 1

Salle :

116

Sujet :

Séminaire organisé conjointement avec le séminaire de "Physique expérimentale et modélisation"

Depuis l’émergence des microscopies de champ proche, le développement des pointes constitue un problème central. Dans cette présentation nous discuterons quelques résultats exploitant des Nanoaiguilles de silice usinées par FIB et des nanotubes de carbone mono et multi parois. L’exploitation de ces sondes conduit à explorer des problèmes physiques variés :

- Les nanoaiguilles de silice ont été utilisées pour étudier des interfaces air liquide. En trempant une nanoaiguille oscillante, on aborde l’étude des comportements dynamiques d’un liquide situé dans un nanoménisque, ouvrant ainsi un foisonnement de questions touchant à l’hydrodynamique et la manipulation de petites quantités de liquide. La compréhension du comportement dynamique de ces nanoménisques, outre son intérêt fondamental, présente aussi quelques intérêts pratiques en procurant une méthode de fonctionnalisation sélective à l’extrémité de la pointe. - Par défaut, l’utilisation de nanotubes de carbone comme nanosonde pour l’AFM constitue l’approche la plus adéquate. Cependant leur mise en oeuvre demeure très délicate. Nous présenterons quelques résultats concernant des nanotubes de carbone mono et multiparois fixés à l’extrémité d’une pointe AFM. Au delà de son exploitation comme nanosonde, ces mesures mettent en évidence la compétition entre forces élastiques et force d’adhésion des nanotubes de carbone. La combinaison de mesures en AFM dynamique et par bruit thermique montre, pour les monoparois, la présence de fluctuations de contact entre le nanotube et la surface qui sont absentes pour les multiparois. Un modèle heuristique nous servira de guide pour interpréter ces résultats.