La thèse porte sur le rapport de Benito Mussolini (1883-1945) à la littérature depuis ses années de formation jusqu’à la fin de sa carrière politique.
À partir d’un riche corpus de textes sélectionnés au sein de l’Opera omnia di Benito Mussolini en 44 volumes, elle analyse d’une part les réflexions que Mussolini mène sur la littérature dans des écrits de nature variée (essais critiques, comptes rendus d’ouvrages, discours aux intellectuels, articles de politique culturelle) et, d’autre part, les textes dans lesquels il s’essaie lui-même à la littérature (poèmes, nouvelles, romans, pièces de théâtre).
La thèse propose à la fois une reconstruction du parcours intellectuel et politique de Mussolini jusqu’à son arrivée au pouvoir en 1922 – en portant une attention particulière à sa formation culturelle et littéraire – et une analyse de la place qu’il accorde à la littérature et à la culture pendant le régime fasciste. L’analyse littéraire et stylistique des textes « littéraires » de Mussolini, mise en lien les principales thématiques qui ressortent de ses réflexions théoriques sur la littérature tout au long de sa carrière politique, permet de mieux comprendre la fonction qu’il lui attribue dans son projet totalitaire de création d’une civilisation nouvelle.
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