Publication du laboratoire de Chimie
Légende photo : Image du système vasculaire cérébral d’une souris obtenue par microscopie biphotonique en 3D avec ajout du colorant Lem-PHEA Photo B. van der Sanden et F. Appaix (Institut des neurosciences de Grenoble)©
C'est par un communiqué de presse national qu'a été annoncée la mise au point d'un nouveau colorant ultra-brillant pour mieux sonder le cerveau. Le laboratoire de Chimie de l'ENS de Lyon et sa directrice Chantal Andraud, font partie de l'équipe qui a participé à cette avancée scientifique publiée dans Chemical Science.
Pour obtenir des images en 3D de très haute résolution du système vasculaire cérébral, on utilise un colorant qui fluoresce dans le proche infra-rouge, lumière que la peau laisse passer. Un nouveau colorant, le chromophore Lem-PHEA, qui surclasse sensiblement les meilleurs colorants actuellement utilisés, vient d’être synthétisé par une équipe du Laboratoire de chimie (CNRS / ENS de Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1). Menés en collaboration avec des chercheurs de l’Institut des neurosciences (Université Joseph Fourier - Grenoble / CEA / Inserm / CHU) et du Laboratoire Chimie et interdisciplinarité : synthèse, analyse, modélisation (CNRS / Université de Nantes), ces travaux viennent de paraître en ligne dans la revue Chemical Science. Ils ouvrent d’importantes perspectives pour mieux observer le cerveau et comprendre son fonctionnement.
Différentes techniques d’imagerie cérébrale, comme la microscopie biphotonique ou l’IRM, contribuent à comprendre le fonctionnement du cerveau sain ou malade. Une de leurs caractéristiques essentielles est leur résolution spatiale, c’est-à-dire la dimension des plus petits détails observables par chacune d’elles. Typiquement, pour l’imagerie par résonance magnétique (IRM), cette résolution est limitée à quelques millimètres, ce qui ne permet pas d’obtenir des images comme celle ci-dessous dont la résolution est cette fois de l’ordre du micromètre.
Avec le Lem-PHEA, les chercheurs ont obtenu des images plus contrastées (en termes de brillance) qu’avec ces colorants usuels. Enfin, précisons que le nouveau produit est facilement éliminable par les reins et aucun résidu toxique n’a été retrouvé dans le foie. Ces résultats ouvrent d’importantes perspectives pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau.
Lire le communiqué de presse commun CNRS / ENS de Lyon / Université Claude-Bernard Lyon 1
Bibliographie : A water soluble probe with near infra-red two-photon absorption and polarity-induced fluorescence for cerebral vascular imaging. Julien Massin, Azzam Charaf-Eddin, Florence Appaix, Yann Bretonnière, Denis Jacquemin, Boudewijn van der Sanden, Cyrille Monnereau and Chantal Andraud, Chemical Science, Première mise en ligne le 22 avril 2013.
C'est par un communiqué de presse national qu'a été annoncée la mise au point d'un nouveau colorant ultra-brillant pour mieux sonder le cerveau. Le laboratoire de Chimie de l'ENS de Lyon et sa directrice Chantal Andraud, font partie de l'équipe qui a participé à cette avancée scientifique publiée dans Chemical Science.
Pour obtenir des images en 3D de très haute résolution du système vasculaire cérébral, on utilise un colorant qui fluoresce dans le proche infra-rouge, lumière que la peau laisse passer. Un nouveau colorant, le chromophore Lem-PHEA, qui surclasse sensiblement les meilleurs colorants actuellement utilisés, vient d’être synthétisé par une équipe du Laboratoire de chimie (CNRS / ENS de Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1). Menés en collaboration avec des chercheurs de l’Institut des neurosciences (Université Joseph Fourier - Grenoble / CEA / Inserm / CHU) et du Laboratoire Chimie et interdisciplinarité : synthèse, analyse, modélisation (CNRS / Université de Nantes), ces travaux viennent de paraître en ligne dans la revue Chemical Science. Ils ouvrent d’importantes perspectives pour mieux observer le cerveau et comprendre son fonctionnement.
Différentes techniques d’imagerie cérébrale, comme la microscopie biphotonique ou l’IRM, contribuent à comprendre le fonctionnement du cerveau sain ou malade. Une de leurs caractéristiques essentielles est leur résolution spatiale, c’est-à-dire la dimension des plus petits détails observables par chacune d’elles. Typiquement, pour l’imagerie par résonance magnétique (IRM), cette résolution est limitée à quelques millimètres, ce qui ne permet pas d’obtenir des images comme celle ci-dessous dont la résolution est cette fois de l’ordre du micromètre.
Avec le Lem-PHEA, les chercheurs ont obtenu des images plus contrastées (en termes de brillance) qu’avec ces colorants usuels. Enfin, précisons que le nouveau produit est facilement éliminable par les reins et aucun résidu toxique n’a été retrouvé dans le foie. Ces résultats ouvrent d’importantes perspectives pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau.
Lire le communiqué de presse commun CNRS / ENS de Lyon / Université Claude-Bernard Lyon 1
Bibliographie : A water soluble probe with near infra-red two-photon absorption and polarity-induced fluorescence for cerebral vascular imaging. Julien Massin, Azzam Charaf-Eddin, Florence Appaix, Yann Bretonnière, Denis Jacquemin, Boudewijn van der Sanden, Cyrille Monnereau and Chantal Andraud, Chemical Science, Première mise en ligne le 22 avril 2013.