Dans le cadre des Jeux Olympiques qui se dérouleront à Paris en 2024, une partie de la communauté scientifique s’est engagée dans l’effort pour aider les athlètes français dans leur quête de performance. Dans ce contexte, les pongistes ont exprimé le besoin d’un appui scientifique pour orienter leur choix parmi la multitude de revêtements disponibles pour leurs raquettes, un choix aujourd’hui empirique.
L’objectif de cette thèse est d’identifier les caractéristiques pertinentes d’un revêtement et de comprendre comment elles influencent l’aptitude de la raquette à donner de la vitesse et de l’effet à la balle.
Le problème est abordé expérimentalement, en commençant par l’étude du rebond sur une surface rigide indéformable qui met en évidence la déformation de la balle au cours de l’impact. Complétée de son pendant numérique, elle a, en particulier, permis d’identifier la source de la dissipation d’énergie. L’étude complète du rebond sur substrat solide permet de proposer une loi de choc générale pour un rebond sur la table. Ce travail étendu à différents substrats, mousses ou élastomères, a permis de se rapprocher étape par étape du comportement d’une raquette. Sans notablement affecter la capacité à renvoyer la vitesse, un revêtement mou augmente considérablement la rotation que l’on va pouvoir donner à la balle, grâce à la déformation tangentielle élastique de la surface.
La physique du rebond d’une balle de tennis de table est mieux comprise.
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