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Gala de l'École : un rendez-vous festif et formateur

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Le gala de l'ENS de Lyon 2019 s'est tenu le 18 janvier dernier et a été un succès, comme chaque année. Pour autant, il ne s'est pas organisé en un coup de baguette magique. Cet évènement incontournable de la vie étudiante nécessite beaucoup de travail... Et se révèle être très formateur pour l'équipe qui s'en charge.

Photo du gala

« Vers l'infini et le gala... » Que de promesses pour cette édition 2019 du gala de l'École... Et elles ont été tenues ! Les 680 personnes qui y ont assisté peuvent en témoigner ! Passons sur le buffet et la boisson, qui en ont régalé plus d'un.e évidemment, et concentrons-nous sur les animations : musique de chambre, pétanque, fanfare, karaoké, jeux, concerts, chamboule-tout, tombola, défilé, DJ sets, spectacles de danse... De quoi passer une belle soirée !

Pour monter tout ça, une équipe de primo-arrivant.e.s à l'ENS de Lyon s'est retroussée les manches pendant quatre mois. Elle s'est constituée début octobre, autour d'un bureau restreint, et s'est structurée en pôles (décoration, sécurité, communication...). Première étape : trouver un thème et un nom. S'enchaînent ensuite les réunions de préparation (notamment pour la sécurité, qui représente près des deux-tiers du budget), les séances de travail selon les emplois du temps de chacun.e et les consultations auprès des ancien.ne.s organisateur.rice.s, dont certain.e.s font partie du Bureau des élèves (BDE).

Photo du galaÀ l'ouverture de la billetterie, début décembre, tout s'accélère. Il faut peaufiner le programme, les animations, l'organisation pour la nourriture, le bar... La communication s'intensifie : une vidéo est produite (à voir et revoir ici), un jeu-concours est proposé, des goodies (tasses, autocollants) sont vendus... Il faut aussi rechercher des sponsors (la boulangerie-pâtisserie La Chocolatine, le bistrot italien Zappo, les supermarchés Casino, la MAGE), des lots pour la tombola (un casque audio, des séances découverte d'escalade chez Climb Up, des bons de réduction à la boulangerie La Maison Hénon...) dont l'argent récolté permettra de faire un don au foyer Notre-Dame des Sans-abri, des créateurs pour le défilé (Maison Martin Morel, By Romance, Mes Illustrations Tactiles, Sur mon 31, Mathilde Rougier, élève à l’école Saint Martin’s de Londres...), des musicien.ne.s.

Photo du galaLe jour J, vendredi 18 janvier, c'est la course. Dès le matin, l'équipe s'active pour tout mettre en place sur le site Descartes et, à partir de 17 heures, quand l'ensemble des locaux est disponible, elle peaufine les derniers détails. Heureusement, certaines choses ont pu être faites en amont : le jour d'avant, entre autres, l'installation dans le gymnase a commencé ; dans la semaine, les plats sont cuisinés maison (sucrés, salés, vegans), la décoration est fignolée, les affiches sont imprimées... Bien sûr, tout est prêt quand les premières personnes arrivent à 21 heures, la magie opère. On peut déposer ses affaires à l'entrée, lorgner sur le long couloir qui mène au gymnase et commencer à s'amuser. La nuit de fête sera longue... Pour autant, les organisateur.rice.s ne fléchissent pas. Toutes et tous restent fidèles à leurs postes et s'assurent que tout se passe bien. Sans oublier que, quand les portes du gala se refermeront, le job ne sera pas tout à fait terminé : il faudra ranger et nettoyer dans la foulée, possiblement jusqu'à dimanche.

Photo du galaMalgré la grande charge de travail et le fait de ne pas participer pleinement à la fête, l'équipe organisatrice se dit ravie de cette expérience. « C'est une excellente manière de découvrir le milieu associatif de l'École », explique Gabrielle Larricq, présidente du gala. « La tâche est prenante et il y a beaucoup de pression mais ça donne envie d'avoir d'autres engagements ensuite. » Aliénor Bouillot, responsable de la communication du gala (devenue entre-temps présidente du BDE), abonde dans ce sens. « C'est une activité extra-scolaire très formatrice. On travaille en groupe, étudiant.e.s des deux campus, Monod et Descartes, on met en commun nos forces, on confronte nos idées, on apprend à gérer le temps, les imprévus, à décider, à trancher. » Et de conclure, toutes les deux : « Après le gala, on reçoit pas mal de mots de remerciement et ça fait vraiment plaisir. Là, on se dit qu'on a atteint notre objectif et qu'on peut être fier.e.s de nous. »

 

Photo du gala

 

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