Orateur : Mohamed AMARA, Institut de Nanotechnologie de Lyon (INSA de Lyon et CNRS)
16h30-18h
Amphithéâtre Ampère / Bât. Lippmann Campus de la Doua / Lyon
Le dernier rapport du GIEC a confirmé d’une manière définitive l’origine anthropique du réchauffement climatique dû à notre utilisation des gaz à effet de serre. C’est pourquoi il est urgent d’accélérer notre transition énergétique, en particulier, l’utilisation massive des énergies renouvelables. Parmi celles-ci, la conversion photovoltaïque dispose d’un potentiel de développement encore important. Cette technologie, limitée au départ aux applications spatiales et pour les sites isolés, a vu son utilisation progresser d’une manière considérable les dernières années. En outre, le prix des panneaux photovoltaïques a été divisé par 10, et leur rendement de conversion énergétique a progressé de plus de 30% sur la dernière décade. Ceci conforte à priori la place privilégiée du PV dans le futur mix énergétique français. Ainsi, les six scénarios présentés par le gestionnaire du réseau de transport français (RTE) prévoient une augmentation importante de la place du solaire PV d’ici 2050. L’énergie disponible du parc PV devrait augmenter entre 7 et 20 fois par rapport à sa valeur actuelle de 14,3 TWh, elle serait comprise entre 150 et 250 TWh par an.
Après une présentation de l’histoire des cellules solaires, l’exposé tentera d’apporter des éléments factuels sur le développement avancé du solaire photovoltaïque en France et dans le monde. Quelle est sa réalité ? Quels sont les objectifs à court, moyen et long terme ? Est-il polluant, émetteur de CO2, dépendant de matériaux rares ? …
Inscription obligatoire ici : https://framaforms.org/cycle-de-conferences-le-defi-energetique-1675344500