Actualité de l'ENS de Lyon

Retour d'expérience de Claire Lucarelli

Chargée de contrats service Ingénierie de projet

Le point de départ de ma mobilité Erasmus+ à Bruxelles était de mieux comprendre certains mécanismes de la Commission Européenne, notamment au moment des grands débats budgétaires (programmation pluriannuelle / MFF) et des discussions spécifiques sur le futur programme de Recherche et d’Innovation, FP9, "Horizon Europe" (2021-2027). Cette entrée en matière m’a été offerte par une association européenne qui représente une cinquantaine d’organismes nationaux de sécurité sociale. Intéressée par cette ouverture sur les enjeux de la recherche, l’objet de ma mobilité s’est donc très vite organisé autour de la rédaction d’une note de synthèse sur le futur programme Horizon Europe, en vue d’une diffusion à leurs milliers d’adhérents. Cet exercice de style a été un socle concret à ma mobilité. En m’appuyant sur les canaux d’information spécifiques à la Commission européenne et sur la prise de rendez-vous, j’ai décrypté l’actualité et synthétisé les enjeux du moment sur les futurs programmes de recherche pour le domaine de la Santé. Ce stage m’a permis de comprendre des débats européens et des préfigurations de la recherche que je vois dans mon travail à l’ENS de Lyon (travail positionné très en aval, à l’autre bout de la chaîne en quelque sorte) quand les chercheurs candidatent à ces appels.

La mobilité Erasmus+ est une opportunité professionnelle à différents égards : découvrir et s’ouvrir à d’autres univers de travail (y compris dans des entreprises ou associations), échanger sur ses pratiques, mais aussi développer son réseau professionnel. Pour l’anecdote, mes interlocuteurs (y compris au sein d’une Direction générale de la Recherche de la Commission européenne) ne connaissaient pas cette mobilité Erasmus+ dédiée aux personnels de l’Enseignement supérieur ; ce qui à chaque fois n’a pas manqué de susciter beaucoup de curiosité…