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Actualité de l'ENS de Lyon

Le stress : délétère ou bénéfique dans la lutte contre la dégénérescence neuronale ?

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L'équipe du Professeur Bertrand Mollereau utilise la drosophile pour étudier les mécanismes moléculaires impliqués dans la mort neuronale.

 La drosophile, ou mouche du vinaigre, est un modèle propice à la manipulation génétique. B. Mollereau et son équipe dans leur article à EMBO Journal ont observé qu'un stress du reticulum endoplasmique (accumulation de protéines mal conformées) protège les cellules de la neurodégénérescence.  

En combinant une approche à la fois génétique et biochimique, ils ont mis en évidence que les cellules « stressées » activent une réponse anti-apoptotique et anti-oxydante qui inhibe la mort cellulaire. L'étude des mécanismes régulant la survie des cellules « stressées » chez la Drosophile devrait permettre de mieux comprendre la progression des dégénérescences neuronales du cerveau et de la rétine humaine et ouvrira des perspectives thérapeutiques.

Laboratoire de Bertrand Mollereau

European Molecular Biology Organization (EMBO)