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Actualité de l'ENS de Lyon

Nos étudiants en tête de la sélection française de l'IPT

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Bravo aux M1 Phys

De gauche à droite, premier rang : Jérémy, Arsène, Andréane et Pauline. Derrière : Nicolas P., Axel et Grégoire. Dernier rang : Nicolas T. et Aude. Photo DR
Pour résumer en une seule phrase : nos étudiants en physique ont décroché la première place devant l'ENS Ulm et Polytechnique. Voilà, c'est dit. Certes, ce n'est que la sélection nationale, mais c'est encourageant pour une première participation. Retour sur l'événement: jeudi 14 janvier 2016 s'est déroulé le match français de l’International Physicists' Tournament (IPT), organisé par la Société Française de Physique. Pour ce tournoi national, cinq établissements ont été accueillis sur le campus de l’École polytechnique : l’UPMC, l’ENSTA, l’ESPCI, l’ENS Ulm, l’ENS de Lyon (en plus de l’équipe de l’École polytechnique). Les participants sont unanimes : il y avait une bonne ambiance, chez les étudiants comme dans le jury. Voir la vidéo
Règle du jeu : des équipes de 6 étudiants, encadrés par des enseignants ou chercheurs, préparent 8 des 17 problèmes de physique proposés par l'IPT. Les équipes, issues de 12 pays, se rencontrent lors de batailles de 45 mn. Une équipe attaquée (Reporter) présente rapidement son analyse du problème, choisi par l'équipe attaquante ; puis l’équipe attaquante (Opponent) pose des questions, remet en cause la démonstration scientifique et met en avant les points forts et les points faibles du travail exposé. Ensuite une discussion s'engage entre les 2 équipes et le jury. Puis on inverse les rôles. A ces 2 équipes s'ajoute celle Reviewer qui synthétise et juge de la pertinence de la discussion. Tous les détails ici. Ce sont des problèmes de physique ouverts, le jury attend des travaux expérimentaux, pas seulement de la théorie. Comment l’expérience peut-elle être modélisée ? C’est un point très important. Les problèmes de physique étaient variés. L'équipe de l'ENS de Lyon a présenté Magnetic cannon, Sultry day et Cross-talking metronomes. Et a attaqué sur Sultry day, Popsicle cobra et Sticky Balloon (en savoir plus et voir des vidéos).
"En juillet j'avais parlé aux futurs M1 de ce tournoi de physique. Dès septembre notre équipe était constituée et très enthousiaste" explique Nicolas Taberlet, MCF et directeur adjoint du département de Physique. "On les avait bien prévenus qu’ils auraient plus de travail que leurs petits copains. Ils ont travaillé largement plus qu’un cours normal". (1). 
 
Témoignage d'Arsène : Le jour J, la pression et le stress étaient bien là car le format de l'épreuve n'est pas courant. S'ajoute à ça la barrière de l'anglais : on est forcément moins à l'aise. Mais assez vite on se prend au jeu et on discute des problèmes physiques avec l'autre équipe en oubliant presque le jury et la compétition. Et il y a les imprévus : Le ferrofluide est un épais liquide noir. On a repeint une partie du labo de physique en « manipant »… alors imaginez l'intérieur de ma valise lorque la bouteille a fui...
Témoignage d'Andréane : Ce n'était pas seulement un travail de compétition mais plus un échange sur les recherches effectuées.(...) Nous avons beaucoup travaillé, ça nous a soudés (...) Je suis bien décidée à continuer et à recommander aux étudiants de participer aux prochains tournois.
Rendez-vous du 21 au 23 avril à Paris pour la finale.

(1) La préparation de l’IPT a été valorisée par 5 ECTS. A titre de comparaison, les cours de physique et chimie en comptent 5, l'anglais 3, le stage 10.

L'équipe de l'ENS de Lyon


Une équipe très équilibrée : 1/3 de filles parmi les encadrants ET les étudiants. "Certaines équipes étaient 100 % masculines" n'a pas manqué de faire remarquer Aude Caussarieu.
Les 6 étudiants de M1 : Pauline Besserve, Andréane Bourges, Axel Guitonneau, Jérémy Sautel, Grégoire Panel et Arsène Chemin.
Les encadrants : Nicolas Taberlet, MCF, Nicolas Plihon, CR CNRS et Aude Caussarieu, ATER.

Un tournoi international


Tous les établissements d’enseignement supérieur sont invités à participer. Les étudiants sont confrontés à d’autres façons d’aborder les problèmes sur lesquels ils ont travaillé et rencontrent des jeunes physiciens du monde entier.

Une formation à la recherche


La préparation du tournoi et la compétition en elle-même demandent aux étudiants de travailler en équipe, d'analyser un problème et de proposer un modèle. Ils doivent également questionner expérimentalement une théorie, rencontrer des chercheurs, présenter des résultats, réagir en direct et évoluer dans un contexte international. Et tout ça en anglais !

Soutiens

Merci au labo de Physique et au département de Physique qui ont financé l’achat des consommables et petits matériels.

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