Outils

Actualité de l'ENS de Lyon

22 mars : Trensistor organise la 1re journée de la radio

Image absente
Actualité
 

Interview des organisateurs

Fabien Paquet et Louis Jacobée, organisateurs de la Journée de la radio de l'ENS de Lyon, répondent à nos questions.

ENtre nouS : Pouvez vous nous expliquer la genèse de ce beau projet ? Fabien Paquet et Louis Jacobée : L'an dernier, Trensistor avait déjà eu l'idée d'organiser une journée de la radio intégrant du direct et des conférences. À l'origine, cela devait être une "journée des radios libres" puis l'idée s'est enrichie : il fallait s'associer à une radio nationale. À partir de là on a étendu le concept à une « grosse, grosse journée » : émissions, conférences-débat et exposition autour d'une thématique générale qu'on a déterminée ensuite : quelle radio pour quels auditeurs ? dans laquelle les radios libres étaient une partie et plus seulement le tout. Au début, on avait juste pensé organiser une conférence-débat et des émissions, et c'est après que nous nous sommes dits,  « en bon khâgneux », qu'il fallait ajouter une troisième partie : l'exposition. Cela permettait de prendre la place, de créer un lieu où les gens peuvent venir, flâner, écouter une émission, visiter l'exposition pour avoir une vision historique, assister à une conférence plus théorique... Les trois parties de la fameuse dissertation étaient représentées ! EN : Comment avez vous réussi à réunir un casting aussi prestigieux ? FP et LJ : On a pris notre téléphone et on a appelé les gens sans cesse.  On a aussi eu la chance de rencontrer Nicolas Demorand. Il a été le premier invité de « Y'a une vie après Normale ».  On l'a ensuite rencontré au Forum Libé. Il nous a beaucoup encouragés lorsqu'on lui a fait part de notre projet et nous a donné l'idée d'associer une radio : France Culture. Voilà, il est lié au projet depuis le début. Pour les autres intervenants, on a réfléchi aux thématiques et on s'est demandé qui inviter sur ces thématiques. Puis on a lancé les invitations tout simplement par mail, par téléphone.  En jouant tout de même sur l'étiquette ENS pour les anciens, pour ceux qui connaissent. En radio, il y en a quand même beaucoup qui sont passés par ces écoles et donc ça facilitait le contact. Notre participation au Forum Libération nous a beaucoup aidés : on s'est inspiré de cet événement. On s'est également dit : Libération organise son forum, qu'est-ce que ça pourrait nous apporter à notre échelle si on organisait un tel événement ? Eux c'est trois jours, nous c'est une journée; eux c'est la presse, nous c'est la radio. Il nous faudrait une thématique et là nous est venu l'idée  : Quelle radio pour quels auditeurs ? Quels sont vos attentes et vos objectifs ? FP et LJ : Au sein de l'ENS et éventuellement à l'extérieur, de faire connaître Trensistor parce que, forcément, c'est un événement qui grâce à la communication permet de faire connaitre la radio. Comme une webradio fonctionne beaucoup par le bouche à oreille et les réseaux sociaux notamment, c'est un moyen pour ramener des gens sur notre webradio, éveiller la curiosité, etc. Cela nous permet nous de nous agrandir et d'avoir de l'ambition pour la radio Trensistor en ayant au fil de l'année des invités qui ont déjà entendu parler de la radio. Par exemple, Philippe Meyer, que l'on a contacté au sujet de la journée de la radio, avait déjà entendu parler de Trensistor, il nous a dit « quand vous voulez, vous venez chez moi, on fait une émission sur moi parce qu'on ne parle pas assez de moi dans les médias. ». Proposer une journée phare autour de la radio, qui fasse se rencontrer beaucoup de gens, cela n'existe pas vraiment, à part le festival Longueur d'ondes, l'autre festival qui nous a inspirés pour faire cela. À une autre échelle bien sûr. À l'échelle étudiante et dans le cadre de la Confédération des Radios de Grandes Ecoles, c'était l'occasion d'être une figure de tête dans ces moments qui visent à rassembler tous les fanas de radio des grandes écoles. Le festival Longueur d'ondes, c'est un festival qui setient à Brest depuis quelques années. Sur trois jours, ils invitent aussi France Culture, ils ont une thématique, des conférences, des invités et surtout des émissions. Des séances d'écoute aussi, notamment des séances au cours desquelles le public est mis dans le noir pour écouter. Le dernier objectif de la journée, c'est quand même de se faire plaisir, surtout dans la matinale ! EN : Qu'est ce que l'organisation de cette journée vous a d'ores et déjà apporté à vous personnellement ? On apprend beaucoup, puisque qu'on « met les mains dedans » : on découvre tout ce qu'il y a derrière un événement, tout ce qu'on ne soupçonne pas : il ne s'agit pas seulement de réserver une salle et de contacter les invités - même si c'est déjà une grosse partie et que ça prend beaucoup plus de temps - mais de faire une multitude de tâches. Il faut aussi avoir une équipe mobilisée derrière soi ;  il faut donc apprendre à mobiliser une équipe. En fait, on travaille beaucoup mais on sait que ce sont des choses que l'on sera ensuite amené à refaire. Contacter subtilement des invités pour des conférences, jongler avec les échéances : voir combien de temps à l'avance on lance la communication, quelles sont les contraintes des invités (ce ne sont pas les mêmes délais pour les officiels). Combiner toutes ces échelles-là, ce ne sont pas des choses dont on avait conscience avant.  
Pour tout savoir sur la journée de la radio : Quelle radio pour quels auditeurs ? Le programme Le dossier de presse et le communiqué de presse le site de Trensistor Le site pour l'événement