La ministre déléguée auprès du ministre de l'Éducation nationale, chargée de la Réussite éducative, George Pau-Langevin, était ce matin à l'ENS de Lyon pour inaugurer la 5e édition de ce colloque international « Quels savoirs professionnels pour des pratiques inclusives » co-organisé par l'Ophris (Observatoire des Pratiques sur le Handicap : Recherche et Intervention Scolaire ) et l'IFÉ.
Ecouter l'ensemble des discours
La scolarisation des élèves en situation de handicap est un enjeu de société. Ce colloque a pour but de permettre aux acteurs de l’enseignement, de l’éducation ou de la santé d’échanger pour une intégration/inclusion des élèves en situation de handicap réussie. Fortement ancré dans la pratique, ce colloque attire chaque année des acteurs venus de toute la France : chercheurs, formateurs, enseignants, professionnels de l'Éducation spécialisée, professionnels secteur médico-social.
La ministre a bien sûr rappelé son intérêt pour cette question et l’utilité de réaliser un bilan de l’ensemble des actions. Elle a, notamment, noté que les accompagnants doivent être mieux formés, qu’il faut coordonner l’ensemble des acteurs afin que les différents temps des enfants soient pensés en cohérence. Qu’au-delà de la scolarité, il faut réfléchir à la place des handicapés dans l’enseignement supérieur (seulement 20 % poursuivent des études supérieures) et in fine à leur intégration professionnelle.
Olivier Faron, Directeur général de l’École normale supérieure de Lyon, qui accueillait la ministre, avait d’ailleurs souligné la nécessité de réfléchir à des modes de sélections adaptés au handicap pour les grandes écoles. Notant « qu’il n’est pas acceptable qu’il existe une barrière du handicap pour entrer dans l’enseignement supérieur. »
Teresa Assude, après avoir dit quelques mots de l’Ophris qu’elle représentait, a cité Alexandre Jollien « Très vite, j’eus l’intuition qu’en fuyant le handicap, on s’isole ». Et Teresa d’enchaîner ; « nous sommes là pour sortir de cet isolement. Partager, coopérer…. Car la scolarisation des enfants en situation de handicap ne va pas toujours de soi : ni pour eux, ni pour les enseignants. »
Michel Lussault, directeur de l’IFÉ, a rappelé l’intérêt d’associer l’ensemble des acteurs, avant de souligner qu’au delà du thème même du handicap, c’est la question de la Réussite éducative qui était évoquée. L’IFÉ participera d’ailleurs le 15 mai à la journée sur la Réussite éducative organisée par le ministère.
Axel Kahn, président de la FIRAH, a expliqué que le but de la recherche exigente, élitiste, doit être, au final, de faciliter l’inclusion des personnes en situation de handicap.
En savoir + : le colloque école et handicap
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La scolarisation des élèves en situation de handicap est un enjeu de société. Ce colloque a pour but de permettre aux acteurs de l’enseignement, de l’éducation ou de la santé d’échanger pour une intégration/inclusion des élèves en situation de handicap réussie. Fortement ancré dans la pratique, ce colloque attire chaque année des acteurs venus de toute la France : chercheurs, formateurs, enseignants, professionnels de l'Éducation spécialisée, professionnels secteur médico-social.
La ministre a bien sûr rappelé son intérêt pour cette question et l’utilité de réaliser un bilan de l’ensemble des actions. Elle a, notamment, noté que les accompagnants doivent être mieux formés, qu’il faut coordonner l’ensemble des acteurs afin que les différents temps des enfants soient pensés en cohérence. Qu’au-delà de la scolarité, il faut réfléchir à la place des handicapés dans l’enseignement supérieur (seulement 20 % poursuivent des études supérieures) et in fine à leur intégration professionnelle.
Olivier Faron, Directeur général de l’École normale supérieure de Lyon, qui accueillait la ministre, avait d’ailleurs souligné la nécessité de réfléchir à des modes de sélections adaptés au handicap pour les grandes écoles. Notant « qu’il n’est pas acceptable qu’il existe une barrière du handicap pour entrer dans l’enseignement supérieur. »
Teresa Assude, après avoir dit quelques mots de l’Ophris qu’elle représentait, a cité Alexandre Jollien « Très vite, j’eus l’intuition qu’en fuyant le handicap, on s’isole ». Et Teresa d’enchaîner ; « nous sommes là pour sortir de cet isolement. Partager, coopérer…. Car la scolarisation des enfants en situation de handicap ne va pas toujours de soi : ni pour eux, ni pour les enseignants. »
Michel Lussault, directeur de l’IFÉ, a rappelé l’intérêt d’associer l’ensemble des acteurs, avant de souligner qu’au delà du thème même du handicap, c’est la question de la Réussite éducative qui était évoquée. L’IFÉ participera d’ailleurs le 15 mai à la journée sur la Réussite éducative organisée par le ministère.
Axel Kahn, président de la FIRAH, a expliqué que le but de la recherche exigente, élitiste, doit être, au final, de faciliter l’inclusion des personnes en situation de handicap.
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