Agenda de l'ENS de Lyon

Quatrième de couverture : « Louis réveille en pleine nuit son frère Antoine. Il a une importante révélation à lui faire : il a trouvé ‘‘l’équation du monde’’. Sarah, une petite fille qui vit bien loin, dans un autre pays, couvre les murs de sa salle de classe de graffitis mathématiques. Louis est décrété fou, Sarah surdouée. Entre eux, une étrange connexion mentale s’établit peu à peu. 
Cette pièce s’interroge sur la puissance des liens familiaux, autant que sur nos croyances les plus intimes : les forces invisibles qui nous agissent. En quoi et en qui sommes-nous prêts à croire ? La foi se cache-t-elle dans la musique ? Quelle est la solution de l’équation ? »

Ce qui nous reste de ciel dresse le tableau de deux fragments d’histoires entremêlées : celles de Louis et Sarah, l’un est en hôpital psychiatrique après avoir trouvé « l’équation du monde », l’autre, dans un lointain pays, lutte avec sa famille contre un régime autoritaire qui se met peu à peu en place. Tout semble les opposer, en termes de croyance, de culture, de géographie... et pourtant, ces deux âmes vont se trouver, de manière aussi spontanée qu’étrange, inexplicable. 
Chacun la tête sous l’eau, avec leurs doutes, peurs et silences ... vont se faire confiance mutuellement et s’entraider à combattre, à aller mieux, à vaincre les maux auxquels iels font face. Sur des airs de Bach repris par Glenn Gould, c’est une connexion forte, précieuse et sensible qui se tisse, afin de trouver, peut-être, la réponse à l’équation du monde.

• Texte : Kevin Keiss
• Mise en scène : Clarisse Sébilo