Actualité de l'ENS de Lyon

Décrocher un diplôme est une chose. Être à la hauteur, ensuite, en est une autre. C'est ce qu'ont souligné les enseignants-chercheurs à leurs étudiants lors de la cérémonie 2018 de remise des diplômes du master de biologie.

Après les avoir invités à « goûter la saveur » d'être diplômés et à la partager, avec notamment leur famille et leurs amis, Sylvie Martin, vice-présidente études de l'ENS de Lyon, a rappelé aux étudiants présents dans l'amphithéâtre Mérieux qu'ils devenaient, de fait, des ambassadeurs de leur formation et qu'ils devaient la « porter haut et avec exigence ».

Succédant à Patricia Doublet, directrice adjointe du département de biologie (Université Claude Bernard Lyon 1), Jean-Nicolas Volff est resté sur ce registre. Après avoir félicité tous les lauréats, devenus « des biologistes de haut niveau, capables d'appréhender n'importe quel problème », et avoir remercié sincèrement les équipes pédagogique, technique et administrative, le directeur du département de biologie a tenu à délivrer un message en diffusant un clip musical : une fois diplômés, « vous avez des responsabilités, vous pouvez changer les choses ; n'oubliez pas que vous faites de la biologie pour vous mais aussi pour les autres ».

Cette idée collait parfaitement avec le nom adopté par la promotion 2018. Comme l'a expliqué Corentin Mollier, délégué de la promotion, les étudiants ont choisi celui de Youyou Tu, chercheuse chinoise en pharmacie, qui a reçu le prix Nobel de physiologie/médecine en 2015 pour ses travaux de recherche contre le paludisme et sa découverte de l'artémisine. Un choix qui en impose et qui oblige.

Et pour montrer que tout était possible après, Nathalie Alazard, directrice adjointe du département de biologie (ENS de Lyon), s'est penchée sur le département de biologie, il y a 20 ans, sur celles et ceux qui y étaient entrés, sur la diversité des sujets sur lesquels ils avaient travaillé et sur ce qu'ils sont devenus ensuite. Des professeurs, dans l'enseignement supérieur, dans le secondaire, des chercheurs, dans le public, dans le privé, d'autres métiers plus surprenants... Il n'y a pas de profil type, il faut saisir les opportunités. Car, comme le disait Louis Pasteur, « le hasard ne sourit qu’aux esprits bien préparés ».