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Actualité de l'ENS de Lyon

De Gerland à Pune, l’international comme horizon

Drapeaux internationaux
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L’attractivité internationale de l’ENS de Lyon est un axe stratégique prioritaire en formation comme en recherche. En cette rentrée 2023, retour sur quelques signes révélateurs de la vitalité des actions menées par notre établissement et de sa reconnaissance internationale. 

Un campus international

Cette année, ce sont 120 nouveaux étudiants étrangers qui rejoindront l’École ; ce nombre nous réinscrit dans la tendance d’avant la pandémie de Covid. Au total près de 80 nationalités se côtoient sur le campus. La centaine d’arrivants pour le 1er semestre ou l’intégralité de l’année universitaire ont été accueillis dès fin août dans le cadre d’une semaine d’intégration organisée par la Direction des affaires internationales.

Lors de l’accueil de la nouvelle promotion, une table ronde avec des enseignants-chercheurs a mis en lumière le rôle essentiel des séjours à l’international. Élargir sa vision du monde, se constituer des réseaux, tel est le retour d’expérience que les intervenants ont souhaité partager. Les mobilités sortantes, quant à elles, en lien avec les quelque 200 partenaires de l’École, seront présentées lors des Erasmus Days, du 9 au 14 octobre 2023.

Du côté des laboratoires de recherche, les chercheurs invités font aussi leur rentrée à l’ENS de Lyon. Le Professeur Atsushi Omura, professeur de droit civil à l’université de Tokyo, arrive en séjour à l’Institut d’Asie orientale. Vikrant Jain (Indian Institute of Technology Gandhinagar) et Shishir Gaur (Indian Institute of Technology Varanasi) ont rejoint le laboratoire Environnement Villes Sociétés (EVS). À noter également la présence de Javier Giorgi, de l’université d’Ottawa, au laboratoire de Chimie.

L’ENS de Lyon visible sur la scène de la recherche européenne et mondiale

En 10 ans, les projets d’enseignants-chercheurs ou chercheurs de nos laboratoires ont obtenu plus de 50 ERC grants, ces bourses délivrées par le Conseil européen de la recherche (European Research Council). Rapporté à la taille de l’ENS de Lyon, ce résultat est très significatif. La toute récente liste des projets lauréats en compte encore deux portés par des chercheurs de nos laboratoires : celui de Louis-Alexandre Couston (projet IceAblation : améliorer les prédictions de montée du niveau de l’océan) et celui de Benjamin Wesolowski (projet Agatha Crypty : assurer la sécurité de nos communications) en lien avec le CNRS et l’Université Claude Bernard Lyon 1.

Au-delà des frontières européennes, rappelons que l’ENS de Lyon coordonne le consortium franco-indien Biosantexc, en lien avec les autres ENS et les IISERs (Indian Institutes of Science Education and Research). Ce nouveau campus Biosantexc, consacré aux sciences de la vie pour la santé, a été officiellement lancé en mai dernier à l’IISER de Pune (Maharashtra).

Une progression dans les classements internationaux

La reconnaissance de l’ENS de Lyon à l’international est attestée par sa bonne tenue dans les classements internationaux, alors même que ceux-ci s’appuient sur des méthodologies souvent plus favorables aux établissements de grande taille. Le classement de Shanghai place l’ENS de Lyon dans le bloc des 200 à 300 meilleurs établissements/9e-12e place française, comme dans celui de QS qui lui décerne la 184e place mondiale/5e française. Ces classements retenant des critères dont les indicateurs progressent avec la taille des établissements, ces progressions sont d’autant plus significatives. D'ailleurs, en termes de performance per capita, l'ENS de Lyon se classe au 1er rang des établissements français pour la 4e année consécutive dans le classement de Shanghai, résultats confirmés par le tout récent classement de la productivité de la recherche par QS. 

L’ENS de Lyon gagne par ailleurs 2 places et figure au 12e rang mondial des meilleures universités à taille humaine (Best Small Universities) de Times Higher Education (THE). L'ENS de Lyon fait également une belle progression dans le classement mondial 2024 de THE, passant au rang 251-300 monde et 6e France. L'École se distingue notamment pour ses perspectives internationales et – à contre-courant de la tendance nationale – pour la qualité de sa recherche.

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