Actualité de l'ENS de Lyon

Biographie

Shishir GAUR est un chercheur indien, il a obtenu son doctorat à l'IIT, Delhi, en collaboration avec l'École des Mines, France. Il a obtenu un M.Tech. à M.N.I.T. Jaipur. Il a fait son post-doc à l'EMSE, en France, et a travaillé avec plusieurs organisations françaises telles que le CNRS, l'ANR, l'ARMIN, la Corporation municipale, l'ENS de Lyon. Il est chercheur principal et co-chercheur principal de plusieurs projets de recherche financés par l'Union européenne, le DST, le MHRD, l'IRP, etc. Il a publié plus de 40 articles scientifiques dans des revues internationales réputées et des conférences internationales, ainsi que plusieurs chapitres de livres. Il a donné plusieurs conférences au niveau national et international. Il dirige actuellement 4 étudiants en doctorat et 3 étudiants en maîtrise de technologie.
Il travaille actuellement sur des sujets liés aux échanges entre les rivières et les aquifères ainsi qu'au transport de la contamination, à la mesure de la qualité de l'eau des rivières à l'aide de données hyperspectrales.

Domaines de recherche et d'enseignement

• Modélisation numérique,
• techniques d'optimisation,
• apprentissage automatique,
• analyse des décisions multicritères,
• télédétection, imagerie hyperspectrale, SIG,
• application dans le domaine de la gestion des ressources en eau et des ressources naturelles.

Collaboration avec EVS

Shishir GAUR est un chercheur indien très impliqué dans la promotion des partenariats franco-indiens. À ce titre il a contribué à la signature d’un MoU entre l’ENS et l’IIT Varanasi. Il est en outre avec H. Piégay, le Coordinateur de l’IRP CNRS « Effects of River-Aquifer Exchanges on Riverine Ecosystem Resilience to Global Change Comparative Approach of the Ganga and Rhône River Basin Networks » qui a démarré en janvier 2021. Les travaux engagés avec les chercheurs localisés sur l’ENS et impliqués dans cet IRP (H. Piégay d’EVS et P. Jensen du Laboratoire de Physique) sont déjà bien engagés. Le séjour de Shishir Gaur 1 mois par an pendant 3 ans est une assurance que les liens vont se renforcer, le projet IRP va se dérouler dans les meilleures conditions et donner lieu à des publications originales. Il s’agit également de permettre au chercheur indien, qui partage ses connaissances du bassin du Gange, de pouvoir partager des expériences de recherche sur le bassin du Rhône, notamment sur la basse vallée de l’Ain dans le cadre d’une réciprocité légitime, sans doute avec certains de ses étudiants également. Il pourra ainsi transmettre ses connaissances à toute la communauté des fluvialistes lyonnais via des séminaires scientifiques.