ÉduBref, l'essentiel pour comprendre les questions éducatives, numéro 21.
L'orientation scolaire, qu'on la qualifie de "réussie", de "contrainte", voire de "ratée", se construit sur la base des aspirations individuelles des élèves mais aussi des jugements qu'on peut émettre selon nos appréhensions de ce qu'est la réussite scolaire. Autrement dit, ces qualifications ne sont pas neutres et sont souvent teintées de critères normatifs implicites, intimement liés à une stratification sociale persistante des filières éducatives, tant au niveau du secondaire que du supérieur.
L'ÉduBref n°21 se penche sur les émotions que les choix d'orientation génèrent chez les élèves mais aussi sur les contraintes socioéconomiques qui structurent ces choix. L'anxiété, l'auto-efficacité et les attentes différenciées envers les filles et les garçons sont ainsi décrites comme autant de facteurs qui influencent les décisions d'orientation et qui peuvent avoir des répercussions significatives sur les performances scolaires et la construction de l'identité des élèves.
Par ailleurs, il souligne aussi le rôle crucial du personnel éducatif dans l'orientation des élèves. Les enseignantes et enseignants, ainsi que les conseillères et conseillers d'orientation ont effectivement une responsabilité majeure dans l'accompagnement des élèves tout au long de leur parcours scolaire, en les aidant à explorer leurs options et à surmonter les obstacles émotionnels et sociaux qui peuvent entraver leur progression.
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