L'occasion pour le site de faire de la géographie autrement, depuis chez soi et d'accompagner les enseignants.
Cet exercice n’est pas sans rappeler la très expérimentale Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Georges Perec (1975) dans laquelle l’auteur décrit tout ce qu’il voit depuis la terrasse d’un café. Cette fois-ci c'est Lyon qui est l'objet de photographies et d'analyses.
On découvrira des photos de paysage urbain dans un quartier en pleine transformation, le quartier de Gerland dans le 7e arrondissement de Lyon. L'analyse de l'image est l'occasion d'observer la suspension des mobilités pendant le confinement, mais aussi d'identifier concrètement les changements induits par la métropolisation dans le paysage urbain.
Le regard du géographe
Pendant le confinement qui a eu cours en France comme dans de nombreux pays du monde lors de la pandémie de Covid-19, de mars à mai 2020, de nouvelles pratiques géographiques que l’on pourrait qualifier de domestiques sont apparues. Il s’agissait pour les enseignants d’inventer des façons dont les élèves pourraient faire de la géographie chez eux, mais loin de leur écran devant lequel ils passaient déjà beaucoup de temps en raison de la continuité des enseignements à distance. Parmi ces pratiques, la cartographie des espaces du confinement (l’appartement, la maison, le jardin) a donné lieu à des productions intéressantes (voir cette brève). Mais ce fut aussi l’occasion de regarder par la fenêtre pour s’exercer au croquis ou à l’analyse de paysage. Cet exercice n’est pas sans rappeler la très expérimentale Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Georges Perec (1975) dans laquelle l’auteur décrit tout ce qu’il voit depuis la terrasse d’un café, y compris chaque bus qui passe. Je m’y suis essayé depuis la fenêtre de mon appartement à Lyon.
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