Ancienne étudiante de l'ENS de Lyon
Actuellement en post-doctorat au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive (LBBE) de l'université Claude-Bernard Lyon 1, Aline Muyle s'intéresse à la biologie végétale et plus particulièrement l’évolution moléculaire des plantes et la bioinformatique.
Pour la Fondation L'Oréal, elle a évoqué "l'importance du sexe chez les palmiers". Mâle ou femelle ? Cette question est importante pour les producteurs du palmier Chamaedorea tepejilote en Amérique centrale car seules les fleurs des individus mâles sont consommées comme légume traditionnel. Or le sexe de chaque arbre n’est connu qu’après plusieurs années de croissance, ce qui entraîne une déperdition de production. C’est par cet exemple concret qu’Aline Muyle nous fait prendre conscience de l’importance d’étudier les chromosomes sexuels des plantes pour aider ces producteurs.
Cette jeune chercheuse a ainsi développé une méthode de détection génétique non conventionnelle grâce à un programme informatique SEX-DETector, mis au point pendant sa thèse. « Grâce à mes recherches, le rendement de la culture de certaines espèces consommées par l’homme devrait augmenter, ce qui est important étant donné la croissance de la population humaine sur la Terre, une planète aux ressources limitées », souligne-t-elle.
La chercheuse participe ainsi à un objectif essentiel pour elle : développer de grandes innovations techniques pour changer les pratiques agricoles et diminuer l’impact négatif de l’homme sur l’environnement. Au-delà de l’exemple du palmier Chamaedorea, le travail d’Aline Muyle peut s’envisager pour de nombreuses plantes cultivées pour leurs fruits : le kiwi, le quinoa ou l’asperge, ou pour leurs propriétés médicinales, comme le Ginkgo biloba ou "arbre aux mille écus".
En 2015, Aline Muyle, alors doctorante au LBBE remporte le prestigieux prix Walter Fitch de la SMBE (Society for Molecular Biology & Evolution).
Aline Muyle est actuellement en post-doctorat sous la direction de Gabriel Marais, responsable de l'équipe "Sexe et évolution". Elle étudie l’évolution conjointe de la dioécie et des chromosomes sexuels dans le genre Silene, Caryophyllacées.
Signalons que Gabriel Marais est lui aussi un ancien étudiant de l'ENS de Lyon, Médaille de bronze du CNRS 2012. Lors de la cérémonie, il avait tenu à remercier tout spécialement le Professeur Ioan Negrutiu, enseignant-chercheur au RDP.
2016 : Prix L'Oréal UNESCO pour les femmes et la science.
Pour la Fondation L'Oréal, elle a évoqué "l'importance du sexe chez les palmiers". Mâle ou femelle ? Cette question est importante pour les producteurs du palmier Chamaedorea tepejilote en Amérique centrale car seules les fleurs des individus mâles sont consommées comme légume traditionnel. Or le sexe de chaque arbre n’est connu qu’après plusieurs années de croissance, ce qui entraîne une déperdition de production. C’est par cet exemple concret qu’Aline Muyle nous fait prendre conscience de l’importance d’étudier les chromosomes sexuels des plantes pour aider ces producteurs.
Cette jeune chercheuse a ainsi développé une méthode de détection génétique non conventionnelle grâce à un programme informatique SEX-DETector, mis au point pendant sa thèse. « Grâce à mes recherches, le rendement de la culture de certaines espèces consommées par l’homme devrait augmenter, ce qui est important étant donné la croissance de la population humaine sur la Terre, une planète aux ressources limitées », souligne-t-elle.
La chercheuse participe ainsi à un objectif essentiel pour elle : développer de grandes innovations techniques pour changer les pratiques agricoles et diminuer l’impact négatif de l’homme sur l’environnement. Au-delà de l’exemple du palmier Chamaedorea, le travail d’Aline Muyle peut s’envisager pour de nombreuses plantes cultivées pour leurs fruits : le kiwi, le quinoa ou l’asperge, ou pour leurs propriétés médicinales, comme le Ginkgo biloba ou "arbre aux mille écus".
Déjà un beau palmarès
En 2015, Aline Muyle, alors doctorante au LBBE remporte le prestigieux prix Walter Fitch de la SMBE (Society for Molecular Biology & Evolution).
Aline Muyle est actuellement en post-doctorat sous la direction de Gabriel Marais, responsable de l'équipe "Sexe et évolution". Elle étudie l’évolution conjointe de la dioécie et des chromosomes sexuels dans le genre Silene, Caryophyllacées.
Signalons que Gabriel Marais est lui aussi un ancien étudiant de l'ENS de Lyon, Médaille de bronze du CNRS 2012. Lors de la cérémonie, il avait tenu à remercier tout spécialement le Professeur Ioan Negrutiu, enseignant-chercheur au RDP.
2016 : Prix L'Oréal UNESCO pour les femmes et la science.
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