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Actualité de l'ENS de Lyon

Margot Giacinti, co-lauréate du Prix de thèse 2024 de l'Institut du Genre

Portrait de Margot Giacinti
Prix et distinction
 

Margot Giacinti et Sarah Jean-Jacques sont co-lauréates de ce prix de thèse.


Institut du Genre - Prix de thèse

Afin de soutenir la jeune recherche et d’encourager la diffusion des connaissances dans le domaine du genre et des sexualités, l’Institut du Genre a créé en 2012 un Prix de thèse. Le prix s’adresse aux docteures et docteurs ayant soutenu une thèse portant centralement sur des questions de genre et de sexualité dans un établissement partenaire de l’Institut du Genre. 

La cérémonie aura lieu au campus Condorcet le 10 décembre 2025.
 

Margot Giacinti

Image
Portrait de Margot Giacinti

Margot Giacinti

 

Margot Giacinti est co-lauréate du Prix de Thèse 2024 de l’Institut du Genre pour sa thèse intitulée "Quand il n’y a pas mort d’hommes". Socio-histoire du féminicide en France (1791-1976) (science politique), préparée sous la direction d’Anne Verjus et soutenue à l’ENS de Lyon le 27 novembre 2023. Plus d'informations sur la soutenance

Margot Giacinti est actuellement post-doctorante à l'Université de Lille mais toujours associée au laboratoire Triangle. Elle est investie dans le chantier "Genre, féminismes, politique"). 

Elle a co-publié en 2020 un ouvrage soutenu par Triangle et le LabEx Comod : Théoriser en féministe (éditions Hermann), suite d'un colloque de trois jours dont l'une s'était déroulé à l'École.

Elle prépare actuellement un livre qui paraitra aux éditions Divergences en février 2025 intitulé "Le commun des mortelles. Faire face au féminicide".

 

Sa thèse

Cette thèse, intitulée "Quand il n’y a pas mort d’hommes". Socio-histoire du féminicide en France (1791-1976), de science politique propose d’une part de retracer l’évolution des lectures faites du meurtre de femmes avant l’avènement du concept de féminicide. D’autre part, elle étudie, à partir d’affaires judiciaires entre 1791 et 1976, les caractéristiques des meurtres de femmes en discutant ce qui permettrait de les catégoriser ou non comme féminicides. Elle conclut que le féminicide n’a pas attendu d’être nommé pour exister : ce crime résulte d’une volonté de ciblage genrée, procède de logiques de prédation masculine et de sanction de l’agentivité de certaines femmes et se traduit par l’exercice d’une violence extrême visant à maintenir les femmes en position subalterne.

Lire la thèse

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