L’historiographie de la Corée coloniale est notoirement complexe, minée par des débats internes à la Corée du Sud en même temps que transnationaux, qui se déploient dans plusieurs arènes – souvent éloignées du cadre académique.
Guidée par des enjeux de sources et de méthode, une histoire sociale de Séoul (Kyŏngsŏng ou Keijō) colonisé invite ainsi à revisiter Une journée dans la vie du romancier Kubo (소설가 구보씨의 일일 ; 小說家 仇甫氏의 一日), novella désormais célèbre publiée en 1934, en feuilleton, par Pak T’aewŏn (1909-1986).
Avec une question lancinante : à quoi bon la littérature pour un historien ?
Alain Delissen est historien du Séoul colonial des années 1920, et des historiographies sud-coréennes. Il a codirigé De-bordering Korea (Routledge, 2015) et préfacé Une journée dans la vie du romancier Kubo (Ateliers des Cahiers, 2024).
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