Entre la fin du Shogunat Tokugawa et le début de l’Ère Meiji, des Japonais recommencent à circuler hors de leur territoire, depuis Nagasaki vers Hong Kong et Shanghai, mettant à profit les réseaux marchands chinois qui n’avaient jamais cessé de relier le Japon au continent. Rapidement, la circulation et la migration des Japonais s’étend vers les territoires de la péninsule indochinoise. Évoluant en nature et en nombre, leur présence en Indochine se complexifie tout au long de la domination coloniale française, pour d’ailleurs y perdurer une fois les Français partis. Nous présenterons une tentative d’histoire connectée entre les territoires de l’Empire japonais et ceux de l’Indochine française à partir des trajectoires de vie des migrants japonais entre les années 1880 et 1950.
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