Depuis la catastrophe de Fukushima, de nombreux documentaires produisent des images au plus près des habitants qui ont façonné ce paysage millénaire. Malgré la contamination avérée, l’évidence de perpétuer leur présence sur le territoire l’emporte sur le déracinement imposé.
Projection du film : La terre abandonnée, 2016, 80 mn, réalisation Gilles Laurent
Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la « catastrophe », quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations. Nous les suivons dans leur quotidien. Un quotidien rythmé par les travaux de « décontamination » orchestrés par le gouvernement nippon. Ceux-ci semblent bien dérisoires face à l'étendue du séisme tant humain qu'écologique. L'existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu'un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.
Festival Interférences
Cet événement a lieu dans le cadre de la deuxième édition du Festival Interférences, du 8 au 18 novembre 2017 à Lyon. Près de 700 documentaires ont nourri des échanges passionnés entre les membres de la présélection. Une quarantaine d’entre eux ont particulièrement retenu l'attention par leurs qualités cinématographiques et leurs richesses thématiques ouvrant à l’exercice du débat.
Gratuit
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