L’objectif théorique du séminaire est de problématiser la catégorie polémique de « modernité » à partir des débats traversant la philosophie, la littérature, l’art et les sciences, sans limites temporelles ni géographiques. Ouvert aux étudiantes et étudiants, doctorantes et doctorants, chercheuses et chercheurs confirmés, quelle que soit leur discipline d’origine, le séminaire « Problèmes de la modernité » se veut être un lieu de formation et d’échanges à la fois libres et informés.
CONTENU DES SEANCES
-17/09 Delphine Antoine-Mahut (UMR 5317 – IHRIM, ENS de Lyon) :
Les modernités dans le canon philosophique.
Samuel Lézé (UMR 5317 – IHRIM, ENS de Lyon) :
Le récit de la fin des « grands récits » modernes.
Léo Magnin (UMR 1326 – LISIS, CNRS) :
L’arbre moderne. L’écologisation comme périodisation.
-01/10 Alberto Frigo (Collegium de Lyon, Université de Milan) :
L’invention moderne du sentiment de mortalité.
-15/10 Sophie Audidière (UE Logique de l’agir, Université de Bourgogne) :
Passer aux Lumières, passer à la modernité : nommer et penser le mouvement historique des idées.
-05/11 Stéphane Vandamme (UMR 8066 – IHMC, ENS-PSL) :
La modernité du doute. Epistémologie historique de la connaissance sceptique
Julie Brumberg-Chaumont (UMR 8584 – LEM, CNRS) :
La vie scientifique du doute.
-19/11 Sophie Lemercier-Goddard (UMR 5317 – IHRIM, ENS de Lyon) :
Théorie des humeurs et des climats, représentation du Nord dans le cadre de l’expansion maritime et de la recherche d’un empire britannique au tournant des XVI-XVIIème siècles.
-03/12 Pierre Brouillet (UMR 5317 – IHRIM, ENS de Lyon) et Antoine Dumaine-Martet (UMR 8103 – ISJPS, Paris 1) :
L’esprit moderne par l’analyse des langues : poésie, musique, philosophie.
-17/12 Frédéric Keck (UMR 7130 – LAS, CNRS) :
Voir en Gaïa. De Malebranche à Latour en passant par Lévy-Bruhl.