Ma recherche combine la génétique, la biologie moléculaire, l’imagerie, le traitement post-imagerie, et des approches comportementales. J'utilise la Drosophile pour découvrir de nouveaux concepts biologiques et mécanismes développementaux. Au cours de la dernière décennie, je suis devenu un expert dans le développement de trois composants majeurs du système locomoteur: les muscles, les cellules gliales et les motoneurones. J'ai découvert une partie de la machinerie moléculaire à l’origine de l'identité morphologique des muscles (Enriquez et al, 2010, 2012 et 2015), et démontré pour la première fois que les motoneurones expriment au niveau cellulaire un code de facteurs de transcription contrôlant la morphologie de leur arborisation dendritique et leur cible axonal (Enriquez et al, 2015). J'ai atteint cet objectif en développant une nouvelle technique (MARCMbow, Enriquez et al, 2015) pour visualiser les motoneurones au niveau cellulaire et modifier leur génome en même temps. En tant que chef d’équipe, j'ai étendu mon travail à l'étude d'un autre type de cellule du système locomoteur : les cellules gliales. En développant une nouvelle technique (cisMARCM, Enriquez et al, 2018), j'ai démontré que le développement de la glie n'est pas déterminé mais plastique et stochastique. Ce travail a été souligné dans la recommandation 2018 F1000Prime. Il a été récemment démontré que cette logique de développement est conservée au cours de l'évolution (Solène Clavreul et al., 2019).
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