« L'état des libertés au temps du Covid. Enquête philosophique, perspective historique »
En mars 2020, le confinement était décrété sur tout le territoire national, ouvrant une longue période de suspension de la vie démocratique au nom du risque pandémique. Elle succède elle-même à une autre longue période de suspension de la vie démocratique après l’instauration de l’état d’urgence à la suite des attentats terroristes qui ont frappé à partir de janvier 2015 le sol français. Opposant d’un côté sécurité et liberté, de l’autre santé et liberté, ces dispositifs juridiques temporaires qui accordent des pouvoirs exceptionnels aux autorités publiques pour faire face à des risques inédits et qui tendent à devenir un état permanent, imposent un nouveau libéralisme autoritaire pervertissant l’État de droit et faisant peser un coût extrêmement élevé sur les conditions même de possibilité de la vie démocratique.
La demi-journée d’études du Séminaire Nouvelles radicalités proposera une lecture critique de ce que ce libéralisme autoritaire fait au droit et à la santé publique.
Gratuit
Réservé à
- Chercheurs / Enseignants
- Etudiants
- Personnels administratifs
laurent.dartigues [at] protonmail.com (laurent[dot]dartigues[at]protonmail[dot]com)
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Disciplines