La Bibliothèque Diderot de Lyon, en partenariat avec le LabEx Comod, accueille l’historien de l’art Jan Blanc pour une présentation et discussion de son Rembrandt aux éditions Citadelles et Mazenod (parution à l’automne 2023).
En plus d’apporter des éléments sur la biographie et le contexte culturel du peintre, Jan Blanc y discute sa théorie de l’art. Or celle-ci contribue à faire sa grande originalité pour époque. Ce sont notamment le rapport au corps féminin, la question de l’idéalisation du modèle, la norme de l’imitation, la relation aussi bien à l’Antiquité qu’aux grands maîtres du temps et, enfin, le génie et l’authenticité qui sont objet de réflexion. Le podium de discussion sera l’occasion de découvrir les thèses inédites de Jan Blanc sur Rembrandt et d’ouvrir le débat sur des notions centrales de la théorie artistique et aussi poétique et rhétorique chez le peintre, ses contemporains et, à titre comparatif, à l’époque moderne.
Jan Blanc sera accompagné de la philosophe Audrey Rieber et de l’historien de l’art Guillaume Cassegrain pour une heure de discussion interdisciplinaire, suivie d’une heure de discussion avec le public.
Présentation des intervenants
Jan Blanc est professeur d’histoire de l’art à l’Université de Genève. Il est spécialiste des théories et des pratiques de l’art à l’époque moderne, plus particulièrement des Pays-Bas, du Royaume-Uni et en France, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Parmi ses ouvrages sur l’art néerlandais, citons : Le Siècle d’or néerlandais (2019) et L’Art des anciens Pays-Bas (2021). Son ouvrage sur Rembrandt suit deux autres monographies consacrées à Vermeer (2014) et à Van Gogh (2017). Ces 4 ouvrages sont parus chez Citadelles & Mazenod.
Audrey Rieber est maîtresse de conférences en philosophie (HDR) à l’École Normale Supérieure de Lyon, membre de l’IHRIM UMR 5317. Elle est spécialiste d’esthétique, de philosophie et de la théorie de l’art, notamment allemandes. Parmi ses ouvrages : Art, histoire et signification, Un essai d’épistémologie d’histoire de l’art autour de l’iconologie d’Erwin Panofsky (L’Harmattan, 2012) ; Penser l’art, penser l’histoire (L’Harmattan, 2014) ; La Modernité en art (Classiques Garnier, 2022) et L’art avant l’art. Le Paradigme préhistorique (ENS Éditions, 2022).
Guillaume Cassegrain est professeur d’histoire de l’art à l’Université de Grenoble Alpes. Ses travaux portent sur l’art vénitien du Cinquecento, sur Titien et son rapport à la sculpture ainsi que sur le jeune Tintoret. Il est également spécialiste de la poétique de l’art à la Renaissance et des représentations de la vision à cette époque. Il renouvelle la réflexion en histoire de l’art sur des objets originaux, comme l’homme-végétal, le froissé, la coulure et l’entrée dans l’image. Parmi ses publications : Tintoret (Hazan, 2010) ; La Coulure. Histoire(s) de la peinture en mouvement (Hazan, 2015) ; L’image advenue. Roland Barthes et l’art (Hazan, 2015) ; Représenter la vision (Actes Sud, 2017) ; Michel-Ange. Portrait d’encre (Hazan, 2018) ; Vanishing point. Denis Roche à Cologne (Fage éditions, 2019).
Maxime Webanck est doctorant en philosophie et en histoire de l’art à l’École Normale Supérieure de Lyon et à l’Université de Genève, sous la direction d’Audrey Rieber et de Jan Blanc. Sa thèse vise une interprétation philosophique générale de la peinture néerlandaise du XVIIe siècle, à partir de l’interprétation qu’en donne Hegel dans ses Cours d’esthétique.
Gratuit
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