Outils

Hugo AGUILANIU, généticien

Hugo Aguilaniu travaille désormais au Brésil où il dirige l’institut Serrapilheira.


Structures de recherche

L'ENS de Lyon accueille de nombreuses structures de recherche en sciences exactes, sciences humaines et sociales.

Découvrez tous les laboratoires

 

Zoom sur

Biographie

Né en 1975, Hugo Aguilaniu est généticien de formation. Il effectue sa thèse dans le groupe du professeur Thomas Nyström à Göteborg en Suède où il travaille sur le vieillissement en utilisant la levure de bière comme système modèle. Il montre notamment que la naissance d’une nouvelle cellule fille s’accompagne d’un "rajeunissemen" de son cytosol. Il s’engage ensuite dans ses études postdoctorales au Salk Institute à La Jolla (Californie) dans le groupe d’Andrew Dillin où il contribue à l’identification des premiers gènes impliqués dans l’allongement de la durée de vie par restriction alimentaire.

En 2006 il entre au CNRS comme chargé de recherche à l’Institut de biochimie et génétique cellulaire (IBGC) de Bordeaux). En 2007, il rejoint l'ENS de Lyon et crée sa propre équipe au sein du Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule (LBMC). En 2015, il devient directeur de recherche et son équipe est intégrée à l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL). Hugo Aguilaniu travaille désormais au Brésil où il dirige l’institut Serrapilheira.

Vivre plus longtemps est l’un des défis qui fascine l’espèce humaine depuis la nuit des temps. Ce sujet est au cœur des travaux d’Hugo Aguilaniu. L’hypothèse du chercheur est la suivante : "Et si les processus régissant la durée de vie d’un individu étaient avant tout motivés par la nécessité d’assurer sa descendance ?". Avec ce scénario, les individus confrontés à une pénurie de nourriture vont avoir plus de chance d’assurer leur descendance s’ils peuvent limiter temporairement leur fertilité, avoir une vie plus longue et attendre des conditions plus propices pour se reproduire. Cette hypothèse s’articulerait bien avec l’histoire du vivant : une histoire rythmée de pénuries alimentaires sévères. D’ailleurs, elle se vérifie déjà en partie : pour la plupart des espèces, des levures aux chimpanzés, les individus soumis à une pénurie alimentaire "supportable" vivent plus longtemps et souffrent moins de maladies liées au vieillissement.

Prix et distinctions

Médaille de bronze du CNRS en 2015

Prix Allianz ADPS en 2014

Informations

Vieillir et aimer sont indissociables
Hugo AGUILANIU
TEDxLyon

Discipline(s)